En Oklahoma, une nouvelle loi qui entrera en vigueur le 1 novembre 2009 oblige les médecins à fournir des informations précises sur les IVG au Ministère de la Santé de l’Etat d’Oklahoma (Department of Health) qui seront ensuite publiées sur un site web public.
Les femmes qui ont recours à l’IVG seront juridiquement contraintes de répondre à 34 questions, notamment sur leur ethnicité, âge, éducation, nombre d’avortements précédents, relation avec le père de l’enfant, raison de l’avortement, et le lieu. Même si le noms des femmes ne figurent pas parmi les informations qui seront demandées, les opposants à ce texte soutiennent que les autres informations peuvent, dans certains cas, suffire pour les identifier.
Selon Keri Parks, Directrice aux affaires externes de Planned Parenthood, qui gère des centres de santé et conseille les femmes dans le domaine de la sexualité, de la contraception (à comparer au planning familial français), il s’agit en réalité d’une tactique destinée à faire peur aux femmes dans le but de limiter le nombre d’avortements.
Les partisans de la loi maintiennent que les informations aideront les autorités étatiques à prévenir des avortements futurs.
Les médecins qui refuseraient de fournir ces informations pourraient se voir retirer leur droit d’exercer.