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De la notion de ne pas écrabouiller le chat en rentrant chez soi.

Publié le 28 octobre 2009 par Fred Desbordes

Ce qui est interessant quand on sort tout juste d'un brainstorming intensif passablement champanisé et Paris-Bresté comme ce fut le cas pour moi ce soir, c'est le sentiment de lucidité étrange qui vous envahit. Comme « wahouhhh ces ronds-points sont vachement ronds en fait » ou « incroyable comme mon deux-roues  est maniable ». Ce que vous ne savez pas c'est que vous avez à peine ralenti dans le rond-point et que vous tanguez comme un tank sans chauffeur sur votre scooter à freins tambour, totalement inutiles en cas de freinage d'urgence.

Vous, et bien vous pourriez être totalement absorbé par la soirée riche en copyright, contrat d'artiste et anecdotes très drôles sur la vie de bohème, mais non, une bonne partie de ce qui vous préoccupe c'est la composition de la quiche demain. Aujourd'hui, brocolis-courgette-poireaux et demain ? brocoli-potiron ? Poireaux-aubergines sur un poil de salsifis ?

Et vous en êtes encore à vos ingrédients maîtres quand vous ouvrez la porte et là, PAF le chat. A deux doigts de l'écrabouiller dans la porte d'entrée ce pauvre matou. La frayeur du siècle pour vous. Un peu plus et vous faisiez un steack de félin sans le vouloir.

Un peu plus et vous finissiez votre nuit chez le véto, à vous maudire de votre seconde d'inattention, toute perdue que vous étiez dans vos quiches aux légumes de saison, à décompter les minutes qu'il vous reste de la cuisson des précieuses tartes, ahhhhhhhhhhh… Fin de soirée cauchemardesque…

D'où la notion suffisamment importante pour qu'elle soit posée : « Ne pas écrabouiller le chat en rentrant chez soi ».


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