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Emile Zola de l'Elysée

Publié le 27 octobre 2009 par Oldchaps

Après avoir raclé, encerclé et pillé tous les râteliers idéologiques que la France compte -  Nicolas Sarkozy s'en va t'en guerre, dans un décors digne de la ferme célébrités, contre tous ce qui pourrait troubler son altérité médiatique. De son égo digne d'un pic, d'un cap et d'une péninsule réunies: nous le partageons tous, quel que soient nos avis, via le canal cathodique à écran plat de notre Freebox,, au travers de la zapette présidentelle. Des chaines et des contenus télécommandés depuis de l'Elysée, nous ne sommes que les (trop bons) acteurs de ce spectacle devenu quotidien. Nous, les nouvelles ménagères de moins de cinquante ans du show politique ambiant, l'esprit englué par cet apprentissage simple et pédant du temps de cerveau disponible politique, nous surfons sur l'info tel des nénuphars sur une marre à canards. L'offre promotionnelle est pourtant large entre un facteur-Besancenot Druckerisé version low cost et un Sarkozy-agricole VIP façon cow-boy Etatsunien à l'autre bourt de la chaine des valeurs (de la valeur). Amen !

La date de cet interview avait été divulgué la semaine dernière, au grand dam d'un Elysée devenu addictif à la parole de son maître. Le décors étant planté - c'est le cas de dire - Il fallait dès lors donner une cohérence à cet évènement censé représenter la reprise en main Elyséenne post-traumatique de la guerre médiatique perdue. Ne parlons pas d'une guerre s'il vous plait, mais plutôt des évènements de la Défense... et des études d'un Jean Sarkozy en berne. Népotisme ! cachez donc ce sein que Vous ne sauriez voir!

Au delà des milliards épandus, tel le lisier, dans les campagnes Françaises, le discours de la France d'après synonyme de la France de toujours est venu brouiller les pistes. La petite voix d'un Guaino post-atmosphérique s'est donc glissée entre les lignes budgétaires allouées.

Comment donc! il ne vous était jamais venu à l'esprit que la Terre Française, pas celles des agriculteurs non, eux ne sont que l'écume des jours d'un capital génétique Français légué par nos ancêtres! que la terre donc, relevait de la sécurité nationale - pardon de l'identité nationale. Pas la moindre trace des travailleurs journaliers polonais, portugais et espagnols immigrés venus voilà presque un siècle et venus pallier (manuellement) aux morts de la première guerre mondiale ! pas un mot. Zola se cache donc aujourd'hui dans les ellipses d'un Besson déshumanisé.

Et d'un Zola, si proche des ouvriers et des cultivateurs, qui assistèrent en masse à son enterrement, il ne reste que les mots Terre et identité nationale. Une autoroute balisée à grand coup de spots lumineux nous indique le chemin à suivre.

Pourtant de cet écrivain qui aimait tant la Terre et les Hommes, il ne reste guerre que L'argent comme passeport en ce début de XXIème siècle. Et celui-ci a trouvé aujourd'hui son meilleur vortex: Nicolas Sarkozy le gentleman farmer.


"La terre fait partie de l’identité nationale française"
Emile Zola de l'Elysée

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