Introduction par Jean-Louis Bianco
Dans cette période de crise le débat sur l’identité nationale est bien loin des préoccupations des Français. Il va mobiliser les élites, de colloques d’experts en discours d’intellectuels, de politiques et de sociologues alors que les Français attendent des réponses concrètes à la crise et la capacité d’inventer un monde meilleur pour l’après crise.
Au-delà de cette coupure de plus, entre les Français et leurs élites, le débat sur l’identité nationale a des relents de vieille recette, grosse ficelle et mauvaise cuisine.
Lancer ce débat la veille des mauvais chiffres du chômage et à 6 mois des élections régionales, c’est une façon d’occuper le terrain médiatique pour masquer l’échec de la politique du gouvernement et de tenter de séduire à nouveau l’électorat du Front National.
Il ne faut pas fabriquer l’identité nationale sur la peur de l’étranger. Un individu est porteur d’identités multiples, produit de ses racines, de son histoire, de son parcours, de ses attirances et de ses goûts.
Ce qui fait la France, c’est notre histoire, nos histoires, et par-dessus tout la volonté de vivre ensemble dans le cadre d’une société dont les valeurs sont celles de la République
C’est cela que rappelle notamment Nicolas Cadène dans la note ci-dessous que je vous invite à lire :
Cliquez ici pour lire la note de Nicolas Cadène.