Alors que l'université avait été conçue pour accueillir 16.000 étudiants, elle donne des cours aujourd'hui pour 32.000 personnes, accusant ainsi le coup d'un grave manque de salles et de locaux, qui contraignent l'administration à ouvrir jusqu'à 22 h « tous les jours », explique le vice-président Yan Brailowsky, à l'AFP.
Et qu'en est-il alors des locaux promis de Gennevilliers qui devaient être raccordés à Paris Ouest et seront en fin de compte attribués à Cergy-Pontoise ?
Dominique Lin, chargé de la com à Paris Ouest explique : « Ce bâtiment a été financé par le Conseil Général des Hauts-de-Seine. Or, lors de l'inauguration le 15 octobre, Patrick Devedjian a dit qu'il serait affecté à Cergy-Pontoise. » Ce qui pose un sérieux problème. Celui-là même qu'il était censé résoudre.
De même, 200 étudiants d'Antony, actuellement à l'IUFM (connecté à la fac de Cergy-Pontoise), sur 1000 seront redirigés vers Gennevilliers, chose qui intrigue Yan Brailowsky : « Nous nous demandons s'il n'y a pas des manigances avec la ville d'Antony. Le personnel de l'IUFM parle d'une opération immobilière. Il est prévu que le bâtiment d'Antony, qui a été construit récemment, soit détruit et reconstruit. »
En outre, deux bâtiments du site de Nanterre devront être démolis « dans le cadre des travaux d'aménagement de la nouvelle gare Nanterre-Université (Opération d'Intérêt National) ». Certes, on reconstruira ensuite, mais les 10 à 12.000 m de nouveaux locaux restent encore incertains. Et dans tous les cas, il manquerait 25.000 m², ajoute M. Brailowsky.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 15 décembre à 21:07
Article qui ne donne qu'un point de vue,pour être honnête, le point du Conseil Général des Hautes Seines aurait été utile. Paris Ouest n'a pas été en mesure de prendre ce qui lui était offert ... par un point de vue politique aberrant ! C'est sans doute la vérité !