En 1924, on déplore l'inondation des caves du quartier depuis plusieurs mois.
Les causes sont multiples: d'abord l'électrification des usines qui dispense les industriels de pomper les eaux superficielles pour les besoins des machines à vapeur.
Il faut noter ensuite la consommation de plus en plus grande des usagers des eaux d'Emmerin et l'abandon des puits familiaux d'où l'on extrayait chaque jour des quantités considérables d'eau.
Enfin, le comblement des fossés entre la Porte de Canteleu et la Porte de Béthune empêche l'écoulement vers la Haute-Deûle des eaux qui descendent du plateau d'Emmerin. En remplissant les anciens fossés, elles débordent sur les terrains environnants.
Dans les environs de l'Arbonnoise, les fossés deviennent des étangs ou même des lacs, évoquant les jours lointains où la Cité naissante émergeait à peine des marais.
Les forêts ont disparu mais les marais se sont reformés là où il y a 2000 ans n'existaient que des habitations lacustres
Source: le Grand Hebdomadaire Illustré