L’empreinte carbone d’un chien domestique est le double de celle d’un Land Cruiser de 4.6 litres qui roule 10 000 kilomètres par an.
Des chercheurs de l’Université Victoria, les professeurs Brenda and Robert Vale, architectes qui se sont fait une spécialité d’un mode de vie durable. Selon leur point du vue provoquant, les propriétaires de chiens ou chats domestiques devraient les échanger contre des animaux qu’ils peuvent manger (lapins, poulets, …). Leur livre s’appelle d’ailleurs « Manger votre chien, guide pour un mode de vie durable* ».
Les animaux domestiques émettent des gaz à effet de serre
Leurs affirmations sont fondées sur l’étude des émissions de gaz à effet de serre par les animaux domestiques en prenant compte les aliments spéciaux pour chiens ou chats et le terrain agricole nécessaires à la production de ces aliments, le « pet food ».« Si vous possédez un berger allemand, c’est tout à fait comparable en terme d’impact écologique, par exemple, à posséder et à conduire une grosse voiture » affirme Brenda Vale. « Beaucoup de gens se préoccupent des 4×4 et des grosses voitures mais ils ne se soucient pas de posséder des Dalmatiens. Et ils devraient car les conséquences environnementales sont, et bien, …. comparables ».
Une étude publiée dans la revue New Scientist montre que :
- Un chien de taille moyenne mange 164 kilos de viande et 95 kilos de céréales chaque année. Cela nécessite 43,3 m2 de terrain pour produire 1 kg de poulet par an. Donc, il faut 0,84 hectare pour nourrir Médor.
- Comparons avec une Toyota Land Cruiser, qui roule 10,000 km par an : elle a consommé de l’énergie pour la construire et la conduire. Un hectare de terrain peut produite l’équivalent de 135 gigajoules par an, ce qui veut dire que l’empreinte écologique de cette voiture est de 0,41 ha, soit moitié moins que celle du chien !
Un chat représente autant qu’une Golf
L’étude montre également que les chats ont une empreinte écologique de 0,15 ha, soit à peine moins qu’une Golf Volkswagen.Les hamsters ont, eux, une empreinte écologique de 0.014ha – ce qui se compare à la possession d’un téléviseur à plasma.
Les auteurs du livre ont choisi un titre cherchant volontairement à surprendre et à faire réfléchir sur la mode des chiens et chats en ville. Ils soulignent qu’avoir des animaux non carnivores en ville serait moins absurde et contribuerait à lutter contre le réchauffement.
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