Guy Bono, ancien eurodéputé, farouche opposant à la limitation du droit des internautes et défenseur acharné de l’amendement 138 - qui prévoyait que seule une autorité judiciaire pouvait décider de couper l’accès à Internet - au paquet est revenu récemment sur la loi Hadopi 2.
Selon lui la loi ne servira strictement à rien parce qu’elle n’est pas applicable. Ainsi, au travers des systèmes WiFi ou des masqueurs d’IP, des personnes qui n’ont pas téléchargé pourraient se retrouver devant la justice.
Pour l’ancien eurodéputé, la loi ignore tout un volet du droit d’auteur, la rémunération des artistes. La loi Hadopi 2 ne génère pas de nouvelles solutions pour ceux-ci et pour cause elle a été conçue uniquement pour protéger les majors qui n’ont pas su s’adapter à l’outil Internet.
Pour le socialiste, un outil - la licence globale - avec des mesures d’accompagnement comme le paiement par les fournisseurs d’accès à Internet, aurait permis de régler le problème. Mais pour la droite, l’intérêt de certaines grandes compagnie a pris le pas sur ceux de la majorité des artistes.