Le magazine culturel Télérama, pour sa série “Les affres d’emploi” met en ligne, pendant 48 heures, l’intégralité du film franco-belge de 80 mn, que Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil ont réalisé en 2006. Ce documentaire est une dénonciation accablante des souffrances endurées au travail.
Les réalisateurs « ont installé leur caméra dans un cabinet médical pour filmer les consultations de personnes malades de leur travail et qui, un jour, ont craqué. Ce qu’ils disent fait froid dans le dos. Ce sont les victimes humiliées d’une guerre dévastatrice qui ne dit pas son nom, celle du néolibéralisme. C’est un grand soulagement que procure ce film d’écoute. Pas n’importe quelle écoute, celle-là est « risquée », comme le dira à un moment un praticien. Cela signifie qu’il faut un certain courage, aux patients comme aux médecins, pour affronter le mal en cours. On parle beaucoup de crise de l’emploi en masquant souvent celle du travail. Avec la menace du licenciement qui plane vient la soumission, l’intimidation, le chantage ou le harcèlement … » (extrait de la critique de Jacques Morice parue de mars 2007)
Le thème ne fait évidemment pas partie des préoccupations artistiques de mon blog. C’est la briéveté de la diffusion de ce documentaire, sur ce très grave problème de notre société actuelle qui m’a incité à donner l’information
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