je suis là, à appeler, à demander secours,
au passant ki s'efface vers une autre demeure,
j'ai perdu tous les miens, un destin ineffable,
ki dansent la polka comme ultimes parades;
parfois des éclaircies viennent puis s'amenuisent,
je m'ai plus ce courage de redoubler la mise.
Lavie est un écrin ki guide nos rancoeurs,
je n'en suis plus certain, dans mes horribles peurs!
la ville s'effiloche, en forme d'alambic,
le matin ki pétille en d'étranges mimikes,
je l'ai écris pour toi, ô frérot magnifike
je pleure ce passé , ce liontain frénétike!
la tempête fut rude, mais force de l'amour,
nos pas ici trépignent dans le froid alentours!
tu as mon testament d'une épopée cynike,
une autre partition est dans des mains magikes!
c'est ue le temps me presse, j'aurais voulu revoir,
un peu de cette chaire ui guide ma mémoire,
si le temps m'est compté, c'est là ce ke j'espère,
mourir près des miens, les musulmans, mes frères!