Le voici sans contraintes poétiques ni littérales mais plus proche de l'esprit original du poème :
- Depuis l'obscurité qui m'envahit,
- Noire comme le royaume de l'enfer,
- Je remercie les dieux quels qu'ils soient
- Pour mon âme indomptable.
- Dans l'étreinte féroce des circonstances,
- Je n'ai ni bronché ni pleuré
- Sous les coups de l'adversité.
- Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.
- Au delà de ce monde de colère et de larmes,
- Ne se profile que l'horreur de la nuit.
- Et pourtant face à la grande menace
- Je me trouve et je reste sans peur.
- Peu importe combien le voyage sera dur,
- Et combien la liste des châtiments sera lourde,
- Je reste le maître de mon destin,
- Je suis le capitaine de mon âme.