Dimanche soir, à l’annonce du report du match OM-PSG, des incidents ont éclaté entre supporters des deux équipes, sur le vieux Port et autour de la gare St Charles, faisant une dizaine de blessés, dont certains atteints de coups de couteaux ou de rasoirs…. Le match avait été reporté du fait de cas de grippe chez les joueurs du PSG.
- On peut, et il faut critiquer l’annonce tardive du report du match par la Ligue du Foot-ball professionnel, prévenue dès samedi, et qui n’a annoncé que dimanche dans l’après-midi l’annulation du match, environ 2 000 supporters parisiens ayant effectué le déplacement.
- On peut, il faut critiquer cette imbécile et traditionnelle hostilité entre ces deux équipes et surtout entre leurs supporters, chaque match OM-PSG étant le prétexte à incidents, bagarres, injures diverses et autres amabilités, mobilisant, à chaque fois d’importantes forces de police qui seraient vraisemblablement mieux employées ailleurs.
- Sans absoudre les supportes marseillais, on peut, il faut critiquer les supporters du PSG qui ont une longue tradition d’incidents divers, dont certains à connotations racistes, prouvant qu’en France aussi, le QI moyen d’un certain nombre de supporters de foot se situe largement au dessous de celui d’un chimpanzé.
On peut aussi s’interroger sur la relative absence de perspectives et les méandres des processus identitaires de ces gens-là pour que le centre de leur vie tourne autour du spectacle footballistique, consacrant l’essentiel de leur énergie et de leur temps à discuter du dernier, puis du prochain match, à insulter les adversaires et à provoquer les supporters adverses. Les classes populaires, surtout les jeunes, ne sont plus ce qu’elles étaient.
En bref, de tels incidents, réguliers et relativement bénins en France m’amènent, tristement, à m’interroger sur ce qu’est en train de devenir le lien social.
- Les petites manoeuvres à grosse ficelles ont commencé avec la proposition d’E. Besson d’un débat sur l’identité nationale. Bientôt un autre sur la lutte contre la délinquance (et, après la castration physique, le rétablissement de la peine de mort ?), sur les prisons, sur ces fainéants de fonctionnaires, ces chômeurs parasites. La traitrise est un puit sans fond: il faut aller toujours plus profond.
- La compagnie d’assurance américaine AIG (sauvée de la faillite par l’injection de 170 milliards de dollars d’aides fédérales) a versé vendredi 12,1 millions de dollars de primes à un groupe de ses dirigeants. Le Monde. Ces gens là n’ont honte de rien, mais pourquoi se gêneraient-ils ?
- Sur MediaPart, la gabegie sarkozienne du Sommet de Paris: 16, 6 millions d’€ pour, quelques mois après, aboutir à pas grand chose.
- Quand Israel pensait que les islamistes étaient ses alliés. Rue 89.
- Quand The Economist, bible néolibérale britanique remet en cause les privatisations dans le secteur de l’énergie. Marianne.
- Nice, l’OGCN aux mains de la mafia dans un futur proche ? Bakchich.
- “La longue marche électorale de la gauche radicale”. Le Monde.
- ” Matamore et les “veaux”". Le Monde.
- En Octobre 1909, il y a un siècle, était fusillé, à la demande de l’Eglise espagnole, par la monarchie espagnole, Francisco Ferrer, libre-penseur, anarchiste, franc-maçon et pédagogue qui créa en1901 l’École Moderne, un projet de pédagogie libertaire.