Pourquoi ne pas faire les deux, une enquête policière et une commission parlementaire? La réponse est simple, la corruption est présente dans beaucoup de nos institutions dites démocratique et les vrais débats non pas lieu devant les écrans de l'assemblé nationale, mais dans les coulisses ou tout se déroule a huit clos.
La très grande majorité de nos députés même s'ils sont élus lors d’élection sont choisis avant tout par le parti qu'il représente. Et le parti qu'il représente a ses propres règles et est financé par des bienfaiteurs qui usent de leur influence pour faire en sorte que celui ou celle qui les représenteront aillent dans le sens désiré de leur contributeur.
Alors, a bas les masques et cessons cette mascarade qui ne fait plaisir qu’a la galerie de presse. La petite bourgeoisie est en crise pendant que la grande bourgeoisie rigole de nous voir nous nous affronter sur des âneries. Pendant qu'ils s'amusent à se déchirer la chemise à qui mieux mieux, le peuple trime au salaire minimum dans des emplois souvent partiels, il attend dans les corridors des urgences de santé faute d'avoir des médecins de famille, des enfants de la région de Montréal ont faim et des familles vivent dans des taudis. Alors que nous avons les yeux tournés sur les petits scandales de Lacroix et compagnie, les criminels à cravate continuent à empocher des surprimes.
Alors, « peuple à genoux » qu'attendez-vous pour vous soulever contre l'oppression que les bandits cravatés vous imposent?
Caricature Cyberpresse de André-Philippe Côté, Le Soleil