Sans doute ne sait-il pas qu’en prenant si souvent l’avion il risque également de faire «exploser» son organisme plus vite ? C’est un phénomène connu du personnel navigant que la pressurisation à bord des avions a des effets très négatifs sur nombre d’organes qui s’usent prématurément, à peu près de la même façon que les plongeurs sous-marins. Mais vous dire que je m’en tape est bien au-dessous de la vérité ! Perso, je ne verserais pas une larme s’il est rappelé ad patres plus vite qu’il ne le souhaiterait.
La musique apaiserait les mœurs… Sûrement pas ma colère ! Il y a des chiffres qui indignent… et je n’irais pas par quatre chemins : il y a quelque chose qui frise carrément l’obscénité dans l’étalage de luxe «bling-bling» et les folies dispendieuses du parvenu m’as-tu-vu..
Il me semble que les militants de l’UMP qui se réclament encore du gaullisme doivent être particulièrement choqués. Cela doit en effet provoquer un sacré remue-ménage dans une certaine tombe de Colombey-les-deux-églises ! Ce n’est pas du tout anecdotique que le général de Gaulle ait fait installer un compteur d’électricité distinct pour son appartement à l’Elysée non plus qu’il ait répondu à une personne qui lui demandait pourquoi il n’allait pas à Colombey en hélico : «ce n’est pas avec ma solde de général que je pourrais me le permettre»… Autres temps, autres mœurs. Mais l’un pensait à «servir la France» et l’autre ne pense qu’à «se servir». Je le dis d’autant plus volontiers que je n’ai jamais été gaulliste.
Ainsi, quand je lis que Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à dépenser – avec l’argent des con…tribuables ! – la somme astronomique de 1.010.256 euros pour offrir un dîner de gala à 43 chefs d’Etat étrangers lors du lancement de la foireuse «Union pour la Méditerranéenne» le 13 juillet 2008. J’ai pris ma calculette : 23000 euros par tête de pipe ! Pour que les choses soient encore plus parlantes, j’ai converti en francs : 151000…
Les smicards apprécieront qui touchent annuellement à peine 12000 euros. Même en faisant la part du luxe et de la gastronomie – je ne demande pas à Sarko de nourrir les chefs d’Etat à la cantoche du coin… - une telle somme ne s’explique pas. Dans l’ensemble, les deux jours (13 et 14 juillet 2008) du sommet pour le lancement de l’Union pour la Méditerranée auront coûté la bagatelle de 16,6 millions d’euros à l’Etat français et donc à nous, pauvres con…tribuables ! Quasi 105 millions de francs..
Oui, il n’y a pas d’autre mot, c’est franchement obscène ! Un vrai doigt d’honneur que nous fait ce Sarkonapale vautré dans le luxe. Beark ! Beark ! Beark ! J’ai pourtant vu et senti des choses peu ragoûtantes dans ma vie d’infirmière mais rien qui m’ait donné la gerbe à ce point.
Surtout à une époque où la grande majorité de la «France qui souffre» - de la crise, du chômage et de la faiblesse des revenus - en chie grave… Je connais quelques personnes mises au chômage l’an dernier à cause de la crise et qui n’ont pu retrouver d’emploi. Les indemnités de chômage, c’est terminé. Retour à la case RSA sans bien évidemment percevoir le moindre pécule au passage de la case «Départ»…
Ce Monopoly – où les dés sont pipés - n’est gagnant que pour les banquiers, traders et autres grossium des multinationales qui de surcroît ont largement profité de l’effet d’aubaine de la crise pour continuer à «dégraisser» (sic !) davantage les effectifs.
Même si je fais partie de la Planète pauvre, je sais très bien que certains sont encore plus démunis que moi et je ne peux m’empêcher d’avoir le cœur serré en pensant à eux, surtout quand il y a des enfants et à toutes les privations injustes qui leur sont imposées.
Nous, les adultes, pouvons fort bien nous passer de viande et d’autres produits quand la bourse devient trop plate. S’agissant des enfants, c’est au détriment de leur santé et de leur croissance. Je me souviens de la réflexion d’une mère de famille lue dans un article : les fruits et les légumes sont devenus trop chers… C’était en 2004 si ma mémoire est bonne. Depuis, la situation n’a fait qu’empirer.
Le rapport de la Cour des comptes est sans pitié. La France – ou plutôt Sarko ! – aura dépensé sans compter : «Les prestations requises pour la circonstance ont été considérables. Le Petit Palais a été ré-aménagé du sol au plafond, pour 3 heures de réunion».
La Cour vise notamment l’installation de «huit salons d’entretien bilatéraux (avec salle de douche attenante pour chaque salon)em> - la diplomatie serait-elle à ce point un «sport de combat» qu’il y faille des douches ? - 32 cabines d’interprétation, la climatisation d’un espace immense et complexe pour 3000 personnes. L’ensemble a rendu nécessaire la création d’un plancher surélevé de 1,20 m, d’escaliers et d’une décoration de prestige. Le chantier aura mobilisé plus de 500 ouvriers, dont 300 ont dû travailler la nuit». Sans oublier 91456 euros pour une éphémère moquette, 136895 euros pour le fonds de scène, 194977 euros pour les jardinières et 16 monolithes.
Je suis d’autant plus colère d’apprendre que «tous les aménagements en question ont été démontés dès le lendemain du sommet et n’ont pas été repris ou réutilisés par l’administration». Que l’on n’ose plus nous parler jamais de bonne et sage gestion !
Encore une fois tout a été décidé dans l’urgence… Les subites lubies de Nicolas Sarkozy doivent être exécutées séance tenante. D’ailleurs, s’agissant de l’ensemble des dépenses engagées par Nicolas Sarkozy au titre des 6 mois de la présidence de l’Union européenne - 171 millions d’euros… plus de 1100 milliards de francs ! – Philippe Seguin, président de la Cour des comptes pointe que «Trop d’événements ont été organisés dans l’urgence (..) et qu’il en est résulté des accommo-dements avec les règles de mise en concurrence».
«Qui bono» ? eût clamé l’avocat Cicéron… A qui profite le crime ? C’est à se demander si ces perpétuels «accommodements» avec les règles normales de la procédure d’appels d’offres auxquelles les services de l’Elysée sont tenus comme touts les ministères et l’administration en général ne constituent pas – au nom de l’urgence – autant de «petits arrangements entre amis» : favoriser telle ou telle entreprise sans se soucier le moins du monde du coût – réel - des prestations.
Nicolas Sarkozy, petit boutiquier qui enjoint perpétuel-lement aux ministères, administrations et services publics de réaliser des économies drastiques en souhaitant adopter pour «la Maison France» la même logique comptable que les entreprises, devrait sans doute se souvenir que de telles dépenses farfelues entreraient dans le collimateur de la justice pour «abus de bien social». Il nous restera à requalifier ses errements en «abus de bien public».
N’importe quel élu serait condamné pour «prise illégale d’intérêt». Sarko ne risque rien : il est «intouchable» du fait de l’immunité présidentielle. Au-dessus des lois qui s’appliquent au vulgaire sinon «de tout soupçon».
Quant aux fameux travaux, la Cour des comptes relève que «le contrat avec le prestataire - qui a réalisé l’aménagement pour 12 millions d’euros - a été signé le 20 août 2008, soit un mois après l’exécution des travaux… et que pour ce faire, «le ministère – des Affaires étrangères - a utilisé (…) la possibilité de l’article 3-7e du code des marchés publics, pour se libérer des contraintes des procédures formalisées et notamment du passage en Commission des marchés publics de l’Etat».
En clair: aucun appel à la concurrence. Avec à l’arrivée, le «refus du comptable public du ministère de procéder au paiement de dépenses engagées de manière irrégu-lière» !… Avouez que cela fait sacrément désordre.
Pour régulariser – l’entrepreneur devait piaffer d’impa-tience ! - il aura ensuite fallu que le chef du protocole du quai d’Orsay «soumette au cabinet de Bernard Kouchner “un ordre de réquisition du comptable public”, signé par l’ancien socialiste le 18 décembre 2008»… - Koukouchpanier, belle carpette, ne saurait rien refuser à Nicolas Sarkozy. La soupe est trop bonne même si elle paraît aussi «salée» que les factures. Et qu’ensuite, Eric Woerth accepte cette procédure… le 23 décembre. L’entrepreneur devait être dans ses petits souliers… de Noël !
12 millions de travaux d’aménagement pour deux jours d’utilisation… du pur «jetable» bien dans l’esprit de cette époque de gaspillage éhonté. Que restera-t-il demain de la présidence de Nicolas Sarkozy ? Du vent. Celui qu’il brasse.
A titre de comparaison, je me suis demandé combien avait coûté à Louis XIV la construction du Château de Versailles. Toujours là, 3 siècles après son édification et parmi les monuments les plus visités en France et sans doute, ais-je lu, du monde.
Je me suis renseignée : de 1664 à 1715 – mort de Louis XIV – la construction : terrassements, jardins et château, y compris tous les aménagements et embellissements successifs, pour un ensemble architectural qui comprend plus de 2000 pièces sur 67000 m², aurait coûté un peu plus de 81 millions de livres auxquels il faut ajouter environ 100 millions de livres pour le mobilier, œuvres d’art comprises.
Encore faut-il convertir les livres de l’Ancien Régime en euros… La façon la plus simple et la plus sûre consistant à comparer la livre et le cours actuel d’un gramme d’or fin, sachant qu’une once d’or fin équivaut à un peu plus de 31 g d’or fin, que le cours de l’once est aujourd’hui d’environ 1000 $ alors qu’un dollar équivaut actuel-lement à 1,50 euro. Simples opérations mathématiques à base de règles de trois, au terme desquelles je trouve qu’une livre d’aujourd’hui équivaut à 48 euros pour un gramme d’or fin. Que les matheux n’hésitent pas à me reprendre si je me suis trompée…
Et qu’en conséquence, la construction du Château de Versailles correspondrait à un peu moins de 4 milliards d’euros – et l’on rappellera qu’elle s’est étalée sur 51 ans ! - et l’ensemble du mobilier, acquis progressi-vement, équivaut à un peu moins de 5 milliards d’euros. Je ferais remarquer qu’il faut également tenir compte de la forte appréciation de l’or ces derniers mois, de même que dernièrement de la hausse du dollar. En 2004, la livre tournois n’aurait pas valu plus de 15 euros.
Les 6 mois de la présidence de l’Union européenne – du 1er juillet 2008 au 31 décembre 2009 – auront été à l’avenant. Je ne peux résister à l’envie de citer Mathilde Mathieu, auteur de l’article de Médiapart, un brin d’humour ne nous fera pas de mal : «dans ce rôle éphémère, il avait littéralement jubilé, trimballant son costume de Président de l’UE aux quatre coins de la planète, l’usant jusqu’à la corde, saisissant la moindre opportunité pour bondir sur le devant de la scène. «Regardez tout ce qu’on peut faire en six mois!», avait-il lancé in fine, ravi de s’être bâti une stature internationale à peu de frais – façon de parler… ».
Il n’aura effectivement pas raté une occase de se mettre en valeur, de parcourir la planète, d’intervenir et discourir partout. Excusez du peu : la Cour des comptes pointe une «programmation excessivement touffue» : 489 manifestations, dont 9 sommets internationaux, 25 réunions interministérielles, 328 séminaires, des symposiums, etc… notant «la multiplication et le coût parfois élevé des opérations», le caractère «parfois dérogatoire, voire irrégulier, des procédures suivies» pour distribuer les crédits, et «l’utilité publique variable» de toute cette machinerie…
«Nicolas Sarkozy ne s’est rien refusé» ! aurait pu écrire Philippe Seguin s’il s’exprimait comme nous et non dans le langage administratif autrement policé. Il n’en pointe pas moins dans son courrier la «boulimie» sarkoïdale en remarquant que le montant des crédits affectés initial-ement au financement des manifestations obligatoires ou traditionnelles qui s’imposent aux Etats pour la présidence de l’Union, dépassait celui des manifestations prévues en sus par la présidence mais que ce rapport c’est inversé en pratique puisque l’examen des dépenses réelles en fin d’exercice fait apparaître que le coût des réunions supplémentaires décidées par Nicolas Sarkozy dépasse la moitié du budget global : 171 millions… soit 1 million d’euros par jour !
De tels chiffres me donnent le tournis ! Imaginez ce que feraient les Restos du Cœur si l’Elysée leur allouait une telle subvention quotidienne ! En estimant un repas à 5 euros, ils pourraient distribuer 200000 repas supplémen-taires par jour. Ce qui ne serait pas du luxe en ces temps de vaches maigres alors même que l’on sait qu’un nombre toujours croissant de personnes démunies frappe à leur porte et qu’ils ne peuvent accueillir tous les demandeurs, faute d’argent. Mais cela ne risque pas d’arriver ! Sarko se fiche bien des pauvres et méprise les «assistés» ! Comme si, vivant sur le plus grand pied aux frais de la princesse – décidément trop «bonne fille» - il n’était le premier «assisté» de France…
Que dire de la prestation de Claude Allègre, promu président des Assises européennes de l’innovation organisées le 9 décembre 2008 à la Cité des sciences pour «lancer un processus de dynamisation de l’innovation en Europe». Que la Cour des comptes décrit comme une opération «de dernière heure», confiée au quai d’Orsay «à la dernière minute» qu’il fut question un temps de tenir en novembre 2008 à Strasbourg. Toujours l’improvisation et l’urgence, décidément consubstan-tielles au sarkozysme !
Cadeau de Nicolas Sarkozy – qui s’est déplacé spécia-lement - à Claude Allègre dont il rêvait de faire un nouveau ministre «d’ouverture»… Il faudrait que la porte soit autrement large eu égard à l’embonpoint du «mammouth» mal dégrossi. Toujours est-il que cette manifestation s’est soldée non seulement par un échec – qui s’y est intéressé ? – mais surtout par une sérieuse facture : 702.516 euros, selon la Cour des comptes qui relève par ailleurs que jusqu’à présent, seule une facture de 593358,61 euros aurait été présentée par le Centre français pour l’accueil et les échanges d’internationaux, auquel avait été confiée l’organisation… Quid des 109000 euros restants ?
Comment ne pas s’offusquer des «cadeaux» - emballés sous le terme de «mécénat»… la ficelle est un peu grosse ! - consentis par de grandes entreprises pour le financement des manifestations de la présidence française ? Elles auraient déboursé rien moins que10.897.867 euros.
Les mêmes mégotent la moindre augmentation de salaire, s’arqueboutent pour lque e SMIC ne soit pas revalorisé, essaient de se soustraire aux insupportables «charges» sociales, sans même parler de l’Impôt sur les sociétés ! tuent les salariés à la tâche et par toutes les méthodes de «l’entreprise barbare» . Obscénité, là encore.
Areva a assuré – pour 1500000 euros – l’illumination de la Tour Eiffel aux couleurs de l’Europe pendant les 6 mois de la présidence française de l’UE. Promotion qui serait «devenue le symbole par excellence de la présidence française de l’UE»… Cet argent ne serait-il pas mieux utilisé s’il était affecté pour la sécurité des installations nucléaires alors même qu’il apparaît qu’Homer Simpson sévit à Cadarache et planque également des déchets nucléaires en Sibérie ? J’en reparlerais.
L’industrie automobile ne se serait-elle pas mieux portée – au point de devoir être généreusement renflouée par des subventions d’un montant totalement exorbitant ! – si Renault et PSA n’avaient «mis 140 véhicules à disposition de la présidence française, pendant 6 mois»?…
Quant à Lagardère, il n’a pas craint de friser le ridicule en étalant une carte géante de l’Europe – avec «Lagardère» inscrit en lettres géantes sur les côtes de la Grèce - sur les pelouses du Champ-de-Mars, ce qui aura coûté la bagatelle de 107.042 euros. Preuve que l’on peut tout à fait être milliardaire et en même temps doté d’un vrai goût de chiottes ! Bien entendu, charité bien ordonnée commençant par soi-même, cette esthétique prestation avait fait la Une du Journal du Dimanche… propriété du groupe Lagardère.
Cerise sur le gâteau du ridicule – mais faut bien se marrer un peu – les logos devant permettre de donner «une identité visuelle» à la présidence française de l’UE… dans le langage des «communicants» du service d’information du gouvernement (SIG) chargé de lancer un appel d’offres.
13 entreprises y ont répondu et c’est finalement Philippe Starck, designer de réputation mondiale, et très «branché»… et auquel «l’exécutif n’aurait semble-t-il renoncer pour rien au monde»… Bien que le SIG ait déclaré avoir «retenu [l’offre] qui est apparue comme la plus pertinente et la plus avantageuse au regard des critères de sélection» – le logo avait pour mission de «valoriser la présidence française». Voilà bien du Sarko : tout dans l’image, rien dans la tête ! et de «véhiculer une image dynamique», etc. ajoutant que «le cabinet de François Fillon avait confirmé ce choix» – mais Pauv’ Fillon a déjà avalé tellement de couleuvres ! – force m’est de m’interroger sur la régularité et la sincérité de l’appel d’offres : juste pour la forme.
C’est d’ailleurs ce à quoi conclut le rapport de la Cour des comptes qui semble ne pas comprendre sur quelles bases l’entreprise de Philippe Starck a bien pu être sélectionnée : «Aucune des trois propositions fournies par le designer dans son dossier d’offres n’a été réalisée». De surcroît, «Dans sa version finale, le logo représente les drapeaux français et européens, ce qui était formellement exclu dans le cahier des charges»… et enfin : «Cette version, en outre, a été exécutée par un sous-traitant, ce qui n’était pas prévu dans le contrat»…
Autre bizarrerie, les magistrats de la rue Cambon relèvent que si la facture de 57408 euros TTC a bien été réglée à Philipe Starck le 4 juin 2008, «le sous-traitant ne semble pas avoir bénéficié d’un autre paiement pour sa prestation». Qu’en conclure ? Qu’il a travaillé pour la peau ou qu’il s’agirait d’un employé de Philippe Starck ? «Externalisé» comme prétendu «indépendant». Le procédé étant de plus en plus utilisé pour échapper aux contraintes du droit du travail.
Toujours est-il que la conclusion tombe, nette et sans bavure : «ce manque de transparence dans la passation du marché pourrait dans ces conditions être considéré comme ayant privé les candidats concurrents de la possibilité de présenter leur offre» en toute équité. A quoi bon un “cahier des charges” - sinon à faire joli ? - si nul compte n’est tenu de ses prescriptions ? En Sarkozie seul compte le bon plaisir du monarque, le «fait du Prince» devient la règle au détriment du respect de la légalité. Foulée aux pieds.
J’ai bien ma petite idée pour le logo qui devrait illustrer le quinquennat de Nicolas Sarkozy : une banane ! Tant celle qu’il se réjouit d’avoir quand ses “bons” coups réussissent ou qu’il se croit au faîte de la gloire que l’emblème de ce qu’il a fait de la République française. Mais sans doute faudra-t-il tout un régime ?
En tous cas, le résultat dépasse les espérances, tant pour le premier logo que le second. J’ai connu Philippe Starck mieux inspiré ! Je suppose que dans la novlang des communicants il faudra désormais traduire «branché» et «tendance» par complètement «ringard» ! Il eût mieux valu lancer un concours dans les classes de dessin des écoles, collèges et lycées : après tout, 60000 euros dans une cagnotte, c’est bien mieux pour favoriser le travail de groupe sur un projet collectif que de mettre au pot quelques pépètes pour récompenser le non-absentéisme des élèves…
Je vous laisse admirer les créations du «maître» qui font bien rigoler, aussi bien en France qu’à l’étranger, où décidément «l’image de la France» est vachement mise à mal ces derniers temps !