Sur le règlement Google, la question est plus délicate. « En Espagne, aucune maison d'édition n'a plus de 20 % du marché, tandis que Google dispose de 97 %. Google et Amazon sont bien plus puissants que la plupart des éditeurs, ce qui place des négociations dans des conditions particulières, mais nous devons négocier. Nous devons aussi nous préparer à ces conditions » et les aborder avec pragmatisme.
Si l'opt-out lui hérisse le poil, « une approche au napalm », estime-t-il, Jésus trouve surtout que la participation à Google Book devait être libre et surtout pas obligatoire. Le tout dans le respect des lois sur la propriété intellectuelle selon les différentes sensibilités locales.
Pour l'avenir, Planeta va s'associer à Santillana et Random House Mondadori, pour la création d'une plateforme de vente d'ebooks en langue espagnole. Elle sera ouverte à tous les éditeurs, grands et petits, la seule distinction établie concernera les actionnaires et les clients de cette plateforme. Une occasion intéressante qui se créé pour les éditeurs. « Nous préparons le marché pour les livres et avons une interdépendance avec les créateurs de contenus. Ce serait une grave erreur de sous-estimer les éditeurs. »