Trouver une maison d’éditions qui accepte un premier manuscrit est une tâche quasi insurmontable. Les statistiques sont impitoyables : moins de 1 pour 1 000 (je confirme : un pour mille) manuscrits de nouveaux auteurs parvient à son terme! À vrai dire dans ce milieu existe une véritable franc-maçonnerie comme l’expliquait Alain Beuve-Méry dans un article du Monde, édition du 4 septembre 2009, exemples à l’appui :
« Camille de Villeuve a choisi Philippe Rey pour l’éditer car c’est un ami de ses parents », pratique en effet, « Vincent Message, lui, a bénéficié de solides appuis au « Seuil » : Louis Gardel, qui le connaît bien, Tiphaine Samoyault, sa directrice de thèse, et Frédéric Mora devenu son éditeur », les braves gens !, « Sacha (comprendre Alexandre) Sperling est le fils de Diane Kurys et de Alexandre Arcady », “fils de”, là, c’est le syndrome Jean Sarkozy.
Mais je reviens à mon précédent article vous aviez pensé contourner l’obstacle de l’anonymat qui vous plombe et vous aviez eu cette idée géniale : trouver un interface entre vous, l’auteur, et les maisons d’éditions, ce que les anglophones désignent sous le nom de “go-between”, un intermédiaire. Mais l’expérience avait fini par tourner au vinaigre.
À suivre …