Dans la catégorie "confusions possibles" entre compagnonnage, franc-maçonnerie et, tout simplement, métier, voici la photographie d'une pierre tombale tourangelle.
Suite:
Cette stèle n'appartient pas au patrimoine compagnonnique, pas plus que maçonnique, mais son décor est intéressant car peu commun. Il s'agit de la sépulture d'Urbain Thomas Clérisseau, né le 26 juin 1817 et décédé le 15 mai 1892. Il était le fils d'un menuisier de Tours. La profession du défunt ne figure pas sur l'acte de décès, où il est seulement qualifié de "rentier". Urbain Clérisseau était probablement musicien ou poète, comme en témoigne la lyre placée en haut de la stèle, mais aussi sculpteur.
En effet, le monument est joliment orné d'une composition réunissant les outils de cet art : deux ciseaux, trois gratte-fonds à lames dentelées, deux porte-fusains et un compas d'épaisseur ouvert pointes en haut. Le compas dans cette position se rencontre assez souvent aussi sur des tombes de compagnons et de francs-maçons ; l'outil "retourné" exprime alors le retour aux cieux éternels.