Faut-il tondre Besson ?
Publié le 26 octobre 2009 par Mister Gdec
Monsieur le Ministre, ton identité nationale n’est pas la mienne !
“J’ai envie de lancer un grand débat sur les valeurs de l’identité nationale, sur ce qu’est être Français aujourd’hui” (Eric Besson au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, dimanche 25 octobre 2009, source AFP)
Bien plus que la burqa, « phénomène marginal »¹ en France selon les propos mêmes de la DCRI, c’est la conduite indigne de Besson, et plus largement de l’UMP et de sa politique frontiste qui est indigne de notre pays, et contraire à notre identité nationale.
Car l’ADN culturel et affectif de la France, avant leur arrivée, à ces autres là, qui une fois parvenus aux affaires se sont appliqués à tout saccager de manière si scandaleusement méthodique, s’était construite sur le respect des droits de l’homme et du citoyen, sur l’hospitalité, la justice et l’équité, ainsi qu’une longue tradition d’accueil, de partage et de solidarité qui fondaient jusqu’alors nos valeurs communes.
Mais voilà qu’un nabot grandiloquent et inculte qui n’a pour seul mentor à sa taille et son goût que l’inénarrable gourou Guaino, grand penseur d’extrême droite, s’est mis en demeure de détruire notre maison commune. Comment ? En démantelant le programme du Conseil National de la Résistance de 1944, en faisant organiser par Hortefeux une conférence européenne sur l’intégration à Vichy, au plus grand mépris des symboles historiques, mépris ostentatoire que confirme par ailleurs l’attitude indigne du chef de l’État sur le plateau des Glières…), et en décidant de liquider l’héritage de mai 68…
Alors, quand un bessonien se mêle de partir en croisade pour nous inculquer les vraies valeurs de la vraie France, on peut se permettre d’esquisser un sourire jaune comme une étoile, que l’on portera sur notre Front. Rouge ! Car la ficelle est, effectivement, un peu grosse…
Car il n’est pas digne d’un membre du gouvernement d’utiliser un événement mineur pour le monter en épingle volontairement et opportunément, à des fins partisanes suspectes, dont on ne peut que se demander si elles ne viseraient pas à satisfaire un certain électorat, extrême d’un autre côté du spectre, tout en permettant au bon moment d’effacer médiatiquement une certaine affaire qui nous a tous indignés à juste titre et dont il est de nouveau le peu glorieux protagoniste : l’expulsion par charter vers un pays en guerre de trois afghans arrêtés sur la jungle de Calais… malgré ses promesses à ses propres amis politiques.
Besson, la honte est sur toi pour des générations entières.
Vive la Résistance… aux idées nauséabondes et aux idéologies liberticides !