Réponse à Jean-François Lizée
Selon Monsieur Lizée,« On ne fait pas « Échec à la guerre» lorsqu’on choisit de manifester contre un droit, on fait échec à la liberté. La liberté d’expression. Ma position est que, tant qu’il n’est pas condamné pour crimes de guerre, George W Bush est un citoyen libre de ses mouvements et de ses paroles et il a le droit de venir répéter ici les mêmes sophismes qu’il a employés pendant ses huit ans de gouvernement.» Lire « Faut-il museler W ? Non ! »
Franchrement, avec tout le respect que je vous dois, monsieur Lizée, vous jouez avec les mots. La liberté d'expression personne ne le nie, ce qui est contesté est sa venue au Canada et le support que la chambre de commerce de Montréal donne a ce criminel de guerre même si des accusations n’ont pas été portées contre lui. Faut-il attendre qu'il soit condamné pour l'interdire avec tout ce que nous savons de ces mensonges? Vous me direz, mais a ce compte-là interdisons le Hamas et je vous dirais que le Hamas n’a pas attaqué un autre pays, mais bien défendu son territoire.
Bush n’est pas le seul criminel dans son administration il y a aussi Rumsfiel, Cheney, Walfowitzh (ex-trotskiste).
La liberté de parole je la donne même au nazi à la différence que je ne les inviterai pas à prendre la parole dans une réunion que j'organiserais. Qui a organisé la conférence, le Groupe Optimal Payments et la Chambre de commerce de Montréal.
Dans cette logique de liberté d'expression pourquoi ne pas inviter Hugo Chavez ou un dirigeant du Hamas et pourquoi pas le président iranien? On aurait droit à un autre point de vue et ceux qui s’opposent à leur venue pourraient MANIFESTER LEURS DÉSACCORDS! Mais on connait déjà la réponse, le gouvernement Harper refuserait leur entrée, on l'a vue récemment avec le député britannique Galloway. Alors, laisser moi tranquille avec cet argument facile de liberté d'expression, comme on dit, cause toujours, nous on procède.
Cette liberté illusoire sert bien ceux qui se cachent derrière cette prose. Il y a bien longtemps un philosophe écrivait : « l'arme de la critique ne remplace pas la critique des armes »