Comme toujours depuis 2 ans, c’est sur Twitter que j’ai entendu parler de Pearltrees. Et comme toujours depuis… toujours, j’y suis allé sans me poser de question, j’ai créé mon profil, relié les 2 ou 3 contacts que je reconnaissais immédiatement et faute d’y voir plus qu’une interface intrigante, je suis ressorti en me disant que j’y reviendrais le jour où ça deviendrait incontournable.
Mais cette fois-ci, j’ai tout de suite eu le sentiment que je passais à côté de quelque chose, j’y suis donc retourné en essayant de comprendre pendant 2 heures quel était l’intérêt de cette mise en relation d’un nouveau genre. En vain. Mes appels au secours, toujours sur Twitter, ont été entendus puisque j’ai eu droit à une démo personnalisée par rien de moins que le concepteur de Pearltrees, Patrice Lamothe.
En 5 minutes, j’avais compris mon erreur : Pearltrees n’est pas un réseau social de premier niveau. C’est avant tout un outil pour classer le contenu que je souhaite conserver ou auquel je souhaite m’assurer un accès facile en 2 clics. Une sorte de delicious des temps modernes (Patrice me déteste déjà pour avoir écrit ça mais ça m’a aidé à comprendre de quoi on parlait hein). D’ailleurs, on importe en un seul clic l’ensemble des liens qu’on a sauvegardé sur son compte Delicious. Mais pour tous ceux qui n’utilisent plus Delicious depuis longtemps, le bookmarklet “Pearl” dans la toolbar de son brower permet de sauvegarder aussi simplement une page visitée qu’on souhaite conserver.
Pearltrees me permet ainsi d’organiser tout le contenu (chaque bookmark correspond à une Pearl) au sein de dossiers (qui s’appelle ici des pearltrees, donc). A moi de ranger ces contenus en circulaire ou en linéaire, selon ma logique.
La dimension sociale prend ensuite son sens puisque l’ensemble des pealtrees créés par les autres utilisateurs sont accessibles et peuvent être rapatriés très simplement dans son propre espace. On profite ainsi des recherches de ceux qui ont les mêmes centres d’intérêt que nous. Mieux, on peut y lancer des discussions, peut-être même des recherches communes avec l’initiateur du Pearltrees qui m’intéresse.
Au fur et à mesure de ces connexions, les profils se rapprochent par centre d’intérêt au sein d’une map qui permet de visualiser la proximité entre son profils et ceux d’autres utilisateurs qui partagent les mêmes affinités.
Pour découvrir un exemple d’usage avancé, le mieux est d’aller visiter le Pearltrees de Patrice et de s’y balader. Et pour le lire décrire son invention, le mieux est de partir de là et vous laisser guider.
Dernière chose : on devrait voir fleurir les Pearltrees dans les pages web de médias traditionnels et blogs assez rapidement (on en trouve déjà pas mal) puisque c’est aussi une bonne façon de populariser un contenu qu’on souhaite mettre en avant. Les marques, via leurs agences, se réveilleront donc un jour sur le sujet, c’est sûr. D’autant que la nouvelle version qui arrive très prochainement promet quelques upgrade super intéressants (j’ai compris à l’usage) tels que la mise à jour en temps réel et la gestion en collaboratif d’un Pearltree.
Un exemple de Pearltrees exporté :
Si mon profil Pearl débutant vous intéresse, c’est par là :
Joyeuse visite et forcément à très vite sur Pearltrees donc.