"Les sociétés d'artistes ou les artistes eux-mêmes créent leur site internet pour la diffusion des œuvres. Il est facile contrairement à ce qu'affirment certains de comptabiliser les demandes de téléchargements sans flicage et donc de répartir les recettes de la redevance globale. Innovation de taille: il n'est plus nécessaire à un artiste débutant de se faire reconnaître par un éditeur de disques pour exister. Il peut simplement déposer ses œuvres sur un site et connaître succès ou échec selon la réaction du public. Les possibilités infinies du Net permettent de présenter les œuvres de mille façons différentes, incitant encore davantage à la découverte et à la consommation culturelle. Le coût de ces sites pour les artistes est évidement bien plus bas que le pourcentage retenu actuellement par les majors sur les recettes.
Dans ce contexte, les majors et les vendeurs de disques disparaissent progressivement. C'est la loi naturelle pour tous les organismes qui ne savent pas s'adapter à de nouvelles conditions. Dans la nature, ce sont les modifications écologiques qui demandent une adaptation aux organismes vivants. Dans le monde économique ce sont les attentes des clients. Certains osent même appeler cela la qualité!
Enfin les programmes P2P disparaissent d'eux mêmes car ils n'offrent pas le même confort que les sites officiels tant en terme de qualité de reproduction et de présentation que de rapidité de transfert."
CQFD.