Qu’on se rassure : « Restons Correct ! » n’a pas été touché par la grâce culturelle, ne s’est pas mué en blog dédié à l’Histoire de l’Art, nous en serions du reste bien incapables. Nous, c’est (vraie) galette-saucisse, TF1 et compagnie, pas culture bobo pour provinciaux soucieux de s’la péter façon Josette et Marcel égarés à la FIAC ou piqueniquant dans les jardins de la fondation Maeght…
Quand on est un blog de droite, on reste à sa place : celle des gros bourges ignares et ahuris, tout juste bons à faire la queue deux heures au milieu des touristes chinois pour passer un quart d’heure dans la Galerie des Glaces de Versailles.
De fait, si la Hollande du dix-septième siècle a produit tant de chefs d’œuvre, c’est d’abord parce que, première puissance économique et marchande de son temps, elle regorgeait de riches particuliers soucieux d’embellir leurs intérieurs par des tableaux de qualité. Le phénomène s’était déjà produit en Italie à partir du quattrocento quand les bourgeois enrichis des Cités-Etats du nord de la péninsule avaient fait la fortune des grands maîtres de la Renaissance. A ce dernier propos, les stakhanovistes du genre pourront également visiter l’exposition que le Louvre consacre jusqu’au 4 janvier aux principaux maîtres du pinceau vénitiens et à leur compétition pour le leadership du marché local de l’art.
La main invisible du marché de l’art peut alors fonctionner à plein régime et faire émerger les Gainsborough, les Renoir ou les Andy Warhol du moment.
Sauf exception pour confirmer la "règle", les subventions et les commandes publiques ne produisent en général que de la daube indigeste, prétentieuse et dégoulinante d’arrière-pensées clientélistes et flagorneuses.
Avec nos sous en plus ! Beurk !