Capgemini explique que c'est avant tout le fait d'avoir démembré l'album CD en une compilation de titres "à la carte" qui est le premier responsable de la baisse en valeur du marché. Plutôt que d'acheter 20 euros un album avec seulement 2 ou 3 bonnes chansons, les consommateurs préfèrent ne dépenser sur iTunes que 2 ou 3 euros pour les quelques bonnes chansons de l'album. Apple (qui a eu le soutien des quatre majors pour vendre les morceaux séparément) est donc visé, même s'il est fort probable qu'un autre acteur aurait probablement de toute façon proposé la même voie.
Par ailleurs, le cabinet estime que les ventes de CD à bas prix dans les grandes surfaces a considérablement tiré vers le bas le panier moyen du consommateur de disques. Un phénomène qui a en plus dévalorisé l'objet CD dans l'esprit des consommateurs, en accentuant sa nature purement industrielle, alors qu'il aurait fallu au contraire revaloriser l'objet pour contrebalancer l'absence de valeur d'un simple fichier numérique.
À noter que seuls 18 % de la chute en valeur du marché du disque en Grande-Bretagne sont à attribuer au piratage...