Pour la BD, cela donne plusieurs enseignements :
- les BD piratées sont à 93,0 % de très bonne qualité voire d'excellente qualité
- 80 % des BD piratées le sont en format PDF
- la taille moyenne d'un fichier d'un album piraté est de 79 Mo
- Delcourt, Dargaud, Dupuis, Glénat et Soleil sont, dans cet ordre, les éditeurs BD les plus piratés, ce qui ne correspond pas exactement aux parts de marché des éditeurs,
- 62,9 % des albums piratés datent de moins de 10 ans - 32,8 % de 1991 à 2000, soit très peu de vieux albums,
- 31,4 % des albums piratés ne sont plus disponibles à la vente (contre 22% pour les livres)
- 22 % des 50 premières BD vendues en 2008 ont été piratées (contre 7,2 % des meilleures ventes de livres hors BD)
- 1,2 % des albums piratés seulement sont proposés dans des offres numériques légales et payantes, ce qui témoigne surtout d'une offre légale encore très marginale,
- le piratage illégal de livres progresse nettement depuis mi 2008,
- Sur 4.000 à 6.000 livres disponibles, il y aurait 3.000 à 4.500 BD disponibles (soit entre 66 % et 75 % des ouvrages, une part bien supérieure à la production BD).
- proposer rapidement un catalogue numérique enrichi de services spécifiques,
- référencer l'offre légale pour qu'elle apparaisse en premier sur les moteurs de recherche,
- surveiller le marché illégal pour répondre à une demande naissante autour d'un album,
- ne pas mener une guerre contre les lecteurs,
- réfléchir avec les auteurs à un modèle économique face à l'offensive des nouveaux diffuseurs, notamment les opérateurs télécoms et à la meilleure manière de protéger leurs droits.
Présentation de l'étude Ebookz