Une fois éliminé l’accessoire (profil comportemental, style oratoire, cérémonial gouvernemental…), que reste-t-il au cœur du métier de gouvernant qui justifie à ce point dépenses publiques et mobilisation de l’attention du citoyen-téléspectateur et du cyber-peuple ?
Si nous nous plaçons du point de vue « crisologique » (Cette discipline universitaire n’existe pas ? Eh bien, nous allons immédiatement en créer la première chaire et nous l’attribuer !), qu’est-ce qu’un gouvernant au fond ?
Un spécialiste, un afficionado même, des crises…Le gouvernant est un être qui passe ses journées confronté à des crises de toute nature et de toute provenance.
Le gouvernant est « crisophile » par définition.
Le gouvernant s’emploie quotidiennement à traiter les crises. Il s’évertue aussi à les prévoir et parfois même à les prévenir.
En Sarkoland, où l’on ne supporte, pas semble-t-il, de rester tranquille une seconde, le gouvernant s’emploie même à les créer les crises.
L’hypergouvernant ne connaît jamais le repos tant le don qu’il a fait de sa personne à la nation est total.