Le mariage, quelle histoire ! (par Joris Capel).

Publié le 24 octobre 2009 par Michellefouineur


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Un mariage en Allemagne.
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L'évolution des moeurs n'a pas diminué l'importance de cette cérémonie ancestrale. Un instant chargé de joie et d'émotion, empreint de tradition, qui fait battre à l'unisson le coeur des amoureux du monde entier...
Les grandes religions monothéistes associent l'apparition de l'Homme sur Terre à la notion de couple (Adam et Ève). Dans les faits, le mariage s'est généralisé durant l'Antiquité. Jusque-là, la notion d'union durable n'avait pas vraiment cours dans les sociétés, où les alliances amoureuses étaient provisoires. Au sein des sociétés de type tribal et nomade, voir les partenaires papillonner était courant et admis.
La progression de la propriété privée, au Moyen-Orient et en Occident notamment, a permis l'apparition de liens exclusifs, rendus plus solennels par le mariage. Ce fut le cas en Egypte et en Grèce, où ce sacrement prit la valeur que nous lui connaissons actuellement, celle d'un engagement civil et spirituel. En revanche, rituels et symboles diffèrent grandement d'une religion à l'autre, la preuve.
Le mariage catholique.
Le rite chrétien a évolué au cours des siècles. Dans la dernière version en date, édictée par Jean-Paul II, en 2005, le rôle du prêtre est plus valorisé qu'auparavant puisqu'il est censé étendre ses bras au-dessus des deux époux lors de la bénédiction nuptiale. Pendant l'échange des consentements, il est désormais invité à poser ses mains sur celles des nouveaux mariés, dans un geste d'union spirituelle et divine.
Le mariage musulman.
La principale spécificité de cette union repose sur l'absence de consentement direct entre l'homme et sa future épouse. C'est un représentant de la mariée, généralement son père, qui exprime, devant une assemblée de convives, son approbation. A la suite de quoi, l'époux en devenir déclare, à son tour, son accord. Il est alors de coutume de faire savoir au plus vite, par l'usage de tambourins et de chants traditionnels, la nouvelle de l'alliance, célébrée en grande pompe.
Le mariage juif.
Le jour de la cérémonie, les futurs époux doivent être à jeun jusqu'à la célébration. Devant le rabbin, ils se tiennent sous un dais (huppah) qui symbolise le toit de leur foyer à venir. Après l'échange des consentements et des alliances, le nouveau marié doit briser un verre avec le talon. Ce geste porte une lourde symbolique. Il est destiné à la fois a rappeler l'antique destruction du Temple de Jérusalem mais aussi à éloigner le malheur du jeune couple. Après il peut s'embrasser.
Le mariage bouddhiste.
Chez les bouddhistes, l'union amoureuse ne fait pas forcément l'objet d'une cérémonie. Dans certains pays, il arrive qu'elle soit de tradition. Au Tibet, le jour des noces, la promise se présente devant la demeure familiale de son mari. La date du mariage dépend du calendrier lunaire et des signes zodiacaux des fiancés, afin de placer leur alliance sous les meilleurs auspices.