Des bouteilles aux allures de parfum, des noms qui évoquent plaisir et convivialité… le Rosé fait appel aux concepts marketing pour reconquérir le consommateur. Avec plus ou moins de succès. « Frisson d’été », un nom qui évoque le plaisir, la détente, les dîners d’été entre amis… C’est celui du millésime 2006 du bordeaux rosé de la maison Léonard Estrade. Son packaging tendance – bouteille sérigraphiée et couleurs « punchy » – ne fait pas exception dans l’univers des rosés. « L’augmentation des parts de marché des vins du Nouveau Monde, clairement marketés, a fait prendre conscience à certains producteurs et négociants de l’importance du marketing pour doper les ventes, constate Yohan Castaing, à la tête d’Alcyon Consulting, un cabinet de conseils spécialisé dans la filière vin. S’ils rechignent encore à revoir leurs modèles de vins rouges et de vins blancs, ils osent sortir des sentiers battus avec le rosé car ils le considèrent encore comme un “sous-vin”, qui se déguste plutôt comme une bière, avec légèreté. Et puis, il y a peu de risque à jouer l’innovation avec de tels vins saisonniers : si ça ne marche pas, on change de concept l’année suivante.
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