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J’ai été témoin de la pénibilité de travail des agents de la SNCF

Par Philippe Chouraqui

Hier soir, je remontais de Toulon en TGV, après un week-end toujours trop court et toujours aussi agréable chez mes parents. Alors que nous gérions les enfants, 4 contrôleurs SNCF se sont installés dans le carré juste derrière nous. Tous sympathiques, avec l’accent chantant du midi, en train de discourir sur la grève, les réformes, qualifiées de tellement injustes par rapport au privé (allez comprendre !), etc…

Alors que je lorgnais sur un tract de la CGT, que je leur demandais, très gentillement, comment ce mouvement allait évoluer, et comment il s’organisait en interne, j’ai pu, pendant 4 heures, observer à quel point ce travail est pénible, et mérite un départ à la retraite à 55 ans, voire 50 ans. Sur les 4 heures de trajet, ils en ont passé 3 à discuter grève, lire l’Equipe, le Journal du Dimanche, le Parisien. Harrassant ! Comment ose-t-on demandé une telle charge de travail à des salariés à notre époque ?

Pour information, jusqu’en janvier 2008, on constate qu’une personne fait grève lorsqu’elle ne se présente pas à son travail alors qu’un préavis de grève a été déposé par un syndicat. En janvier, chaque employé devra prévenir de son intention de faire grève 24H en avance. La moindre des choses pour tout réorganiser me semble-t-il.

Le ton est certainement plus agressif que d’habitude, mais je suis très énervé ce matin.


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