Balade à la pointe du Cap Ferret, suite et fin. Entre parenthèses, heureusement que nous y sommes allés samedi dernier, par un beau soleil, parce-que la flotte d’aujourd’hui aurait un peu rompu le charme (mais ça fait pousser les champignons, on ne peut pas tout avoir). Ce qui attire aussi les badauds, sur cette pointe de sable, ce sont les blockhaus, et ce pour deux raisons : on cherche à les compter d’une part, d’autre part on regarde ce que les tagueurs plus ou moin doués en font.
Le nombre ? de moins en moins, mais il en reste. Inexorablement les cubes de béton armé jusqu’aux dents dégringolent sur le bas de la plage puis dans l’eau, où ils servent d’abri aux animaux marins, récifs artificiels finalement bien utiles. Il en reste sur le sable, et même encore au moins un en haut de la dune, à croire que patiemment le sable en fabrique dans ses entrailles et les recrachent petit à petit. Je me demande ainsi combien il y en avait au départ, dans ces sordides années de guerre ? Ça devait être énorme. Aujourd’hui, ces blocs ne font plus peur à personne, ils glissent lentement, plus un seul n’est droit. Et surtout ils prennent des couleurs, à regarder de plus près dans le diaporama ci-dessous (j’ai un faible pour le loup rose et pour le slogan “Vous avez oublié vos bombes”) :