Oui, le peuple du Net se déchaîne. Tout sujet qui peut éponger un chouia sa hargne dégueulatoire est bienvenu, quitte à révéler les paradoxes de sa logorrhée.
Les premiers à hurler l’extrême menace sur notre
Certains de ceux qui se scandalisent des frasques
Ça renifle la pudibonderie forcenée, celle qui fustige puis condamne sans vraiment connaître la démarche testimoniale d’un homme. Plus question de prétendre à un quelconque poste issu, directement ou pas, de la souveraineté nationale si le parcours affiche la moindre tache pour les mœurs acceptables. Y a-t-il eu pédophilie actée ? Rien ne le laissait ouvertement présager et l’acte de communication du ministre l’a solennellement niée… Il aurait simplement ajouté « roman » sur la couverture de sa Mauvaise vie et le tour était joué : plus d’attaques autres que littéraires, n’est-ce pas Houellebecq ? Le genre romanesque, embrassé parfois par des faux jetons, a encore un radieux avenir.
La Bassine Le Pen, elle, s’est réveillée sur le tard pour tenter le retour d’un
Le tintamarre aura eu un mérite : révéler le ras-de-terre des quadras du PS, toujours en première ligne pour étriller les travers de leurs aînés. Ça, il la change la pratique politique les Hamont, Montebourg et Valls : plus une bouillabaisse pachydermique, mais une infecte pituite…
Incessant envahissement de la toile par les conspirationnistes : leur plus vile gesticulation assène que les attentats du Onze Septembre 2001 ne proviennent pas des basses œuvres d’Al Qaida : comme une ultime défécation sur les poussières des victimes. Régulièrement sur les écrans, et pas seulement des ordinateurs, les ouailles de l’immonde Meyssan entretiennent le culte des diaboliques USA à l’origine du plus impressionnant attentat auto-terroriste de l’histoire humaine.
Et le pompon ? Pour le rejeton Sarkozy qui vient de céder à la meute
On voudrait que celui qui a été choisi par des électeurs aussi enclins aux passe-droits incarne la vertu désintéressée ? Si ce n’est se foutre du monde et brailler pour brailler…
Rappelons, pour la mise en perspective historique, que tous les présidents de la République ont porté assistance à un entourage affectif en devenir, y compris l’intègre de Gaulle qui veillait à éteindre les lumières élyséennes dans les espaces quittés.