Où l'on retrouve Sandrine Kiberlain dans le rôle, encore, d'une institutrice... mais elle tient là, tout à fait franchement, un rôle de figurante aux joues un peu plus pleines que dans Mademoiselle Chambon. et elle me fait l'effet d'avoir été engagée pour être pionne autour de jeunes acteurs terriblement spontanés et polissons... Sa prestation est insignifiante !
J'étais allée début mai, à la Mairie de Paris voir l'exposition consacrée au héros de Sempé et Goscinny et il me paraissait logique d'aller voir le film pour fêter dignement le 50ème anniversaire du Petit Nicolas. J'ai lu ça et là des mots acerbes sur la prestation du jeune garçon, Maxime Godart, qui a endossé ce rôle mythique. Je ne suis pas choquée, je le trouve charmant et tout à fait crédible. C'est peut être le choix de ses parents qui me dérange davantage car comme pour Sandrine Kiberlain, j'ai eu le sentiment que Valérie Lemercier et Kad Merad "figuraient" plus qu'ils ne jouaient...
Sans la présence et le jeu hilarant des enfants - à noter qu'Alain Chabat a signé les dialogues et lui est par contre bien présent - ce film serait resté à l'état végétatif du navet. C'est mon avis.
Pourtant, pour chasser le goût un peu âpre de Mademoiselle Chambon et cet automne qui me chagrine, j'avais besoin d'un soupçon de légèreté. Ce film a pour vocation de donner le sourire mais il a surtout réveillé en moi la douce nostalgie de mes années d'enfance et quand je suis sortie dans la cohue et le délire de notre XXIème siècle sur le Boulevard des Italiens, je me suis sentie infiniment triste... Il n'y a plus de 404 rouge et les téléphones en ébonite ont été remplacés par des IPhone...
Bon, on efface tout et on recommence. J'ai noté dans mon agenda un film qui sortira le 4 Novembre en salle. Autre genre, autre style et là, j'ai vu des extraits qui me laissent penser que ça va beaucoup me plaire. Je vous en reparlerai, promis !