« Le manga a été pris à la légère par le passé et l'on ne dispose pas d'archives suffisantes pour des études sérieuses », explique Susumi Shibao, responsable de la bibliothèque, auprès de l'AFP.
Et pour donner un avant-goût de ce qu'elle sera, le 31 octobre l'université inaugurera la bibliothèque mémorial de manga et de sous-culture Yoshihiro Yonezawa, qui mettra en avant la collection de 140.000 titres de ce critique de manga, dont certains ouvrages datent d'avant de la Seconde Guerre mondiale.
Depuis le bouleversement du gouvernement tenu par Taro Aso et sa démission, qui avait alloué 11,7 milliards de yens (85 millions €) dans la construction d'un musée sur l'art du dessin animé japonais et la culture pop, le Japon semble se concentrer plus encore sur la valorisation de son patrimoine culturel. Mais l'aventure du musée a été largement critiquée, ses opposants faisant valoir que ce « café manga » n'avait rien à voir avec une nouvelle dynamique pour l'économie.