Pourquoi ne pas suivre le conseil des Dodos, « il est l’heure de mourir »… Oui, mais alors entouré de confettis, empreintes multicolores d’une marche funèbre qui a tourné au grandiose. Pour mieux se faire une idée de l’ambiance sonore, le titre d’ouverture du – déjà- 4ème album des californiens, Small Death : a priori sans véritable fond, simple ballade typiquement west coast pour mieux introduire une cavalcade mélancolique parcourant de multiples chemins, où immédiatement Logan Kreober – batteur – et surtout le chanteur Meric Long se distinguent. Le décor est planté et accroche insidieusement au fil des répétitions de la scène. Longform reprend le même procédé en créant toujours cette même confusion : grand œuvre ou redite informelle ? En prenant du recul sur l’objet en question, ce TIME TO DIE, pour ne pas le nommer, on apprend que les Dodos tenterait de refaire le coup du New Weird America, mouvement folk psychédélique des années 60-70, avec une invitation à la transe. Aux Etats-Unis, cela semble bien marcher, tout comme en France d’ailleurs. The Dodos sont hype, très hype. Et pourtant, comme dit précédemment, leur musique n’invite pas à la danse imminente. A ce propos, Fables, trop long étendu, est même carrément passable.