Le droit à l’avortement est menacé

Publié le 23 octobre 2009 par Michelmi

Au pays des droits de l’homme...

Des centres IVG ferment leurs portes pour satisfaire aux objectifs de rentabilité.

Le droit à l’avortement ne va pas de soi. Plus de trente ans après la loi Veil, les services d’IVG ferment.

La faute aux restructurations d’hôpitaux induites par la loi Bachelot. Les centres d’avortement ne sont pas rentables, un acte coûte 300 euros en moyenne. Ils sont donc les premiers à faire les frais du démantèlement de l’hôpital public.

Officiellement pour être regroupés ensemble et pour assurer un meilleur suivi des patientes. Pourtant, « on a l’impression de revenir en arrière ». À terme, on mettra les IVG sur les plannings des obstétriciens, quand on aura le temps. Sans compter l’allongement du délai d’attente de plusieurs semaines.

Le risque est de voir les femmes aller à l’étranger. Un parcours du combattant pour celles qui souhaitent avorter. Un moyen de les culpabiliser ? « l’IVG reste encore tabou »

La lutte continue. Les militantes demandent le remboursement de tous les moyens contraceptifs et le maintien des centres IVG. Une liberté pour disposer de leur corps et de ne plus subir les grossesses non désirées.