Les bonnes manières / Le crime est son affaire
Crime doesn’t pay
Saison 5, Episode 16 sur 24
Diffusion vo : ABC – 8 mars 2009
Diffusions vf : Canal +, M6 – 20 octobre 2009
Lynette et Tom se battent pour un job, Orson vole, Susan s’en prend à un tableau, Gabi s’en prend à une coiffeuse.
Les Scavo :
La pizzeria est vendue et va leur permettre d’éponger leurs dettes mais pas de vivre longtemps. Il faut un job. Sauf que Tom glande. Bree arrive à la rescousse et arrange un entretien avec un de ses associés qui cherche un commercial bidule truc. Tout se passe autour d’un repas à la Bree et cela tourne en rivalité entre les Scavo pour décrocher le job. Avant que Tom n’accepte que cela soit Lynette qui fasse ce qu’elle a envie de faire après 7 ans à avoir subi l’envie italienne de Tom. Quel classe ce Tom pour obtenir de glander sans donner l’impression de vouloir glander. Bravo Tom.
C’était le meilleur de l’épisode et pourtant, j’ai trouvé l’ensemble assez poussif car prévisible de bout en bout. Mais hormis ce coté qui m’a gêné, l’ensemble était bien mené, Doug Savant et Felicity Huffman fonctionnant à merveille ensemble. Un régal de voir ces deux acteurs dans leurs intrigues, même quand celles-ci sont faibles.
Les Hodge :
Rien de spécial. Orson vole tous ceux qui ne sont pas gentils et/ou polis avec lui. Le salière de grand père Scavo y passe, puis le dictaphone de l’invit puis les boucles d’oreilles de Bree. Enfin une. Et Bree le sait, l’ayant vu à plusieurs reprises. Super … Orson cleptomane … Et pourquoi pas Bree dépravée aussi tant qu’on y est ? Vous noterez qu’on peut écrire cleptomane ou kleptomane.
Les scénaristes ramènent le Orson désagréable, comme en début de saison, et je ne l’aime pas ce Orson qui se plaint de son pauvre sort d’homme marié, avec un job et sans enfant à supporter car déjà partis et indépendants. Pauvre chou … Tout ça parce qu’il vient subitement de se rappeler qu’il fut un jour dentiste et qu’on le respectait alors. Parce qu’on ne le respectait pas depuis le début de la saison ? Première nouvelle.
Susan et Katherine.
Que dire ? Susan continue sa jalousie possessive. Et c’est chiant, surtout avec la fin mièvre des amies ressoudées. Il est franchement difficile de soutenir Susan qui n’a jamais raison. Elle n’a pas totalement tort mais Katherine est toujours plus dans son bon droit. Elle tente de construire un foyer avec Mike dont l’ex habite en face et qui verra chaque matin le seul dessin qu’elle a pondu en 10 ans et qui symbolise leur amour ? En tout cas, je ne suis pas spécialiste en arts platistiques mais si ce tableau représente leur amour, je comprends qu’ils soient divorcés aujourd’hui …
Dommage aussi que Katherine passe vraiment pour le dindon de la farce cette saison. Dire que l’actrice a fait des pieds et des mains pour venir dans la série … Elle doit en être super heureuse depuis le début de la saison.
Les Solis :
Blablabla tennis, blablabla je couche avec le blonde, blablabla c’est pas bien de coucher avec un futur papa, blablabla Carlos viré, blablabla meurtre. Allez, on parie combien que Brad n’avait pas dit à l’entreprise qu’il virait Carlos ? C’est long, très long cette intrigue qui ne court que depuis deux épisodes pourtant. Heureusement, ça a l’air relativement fini.
Edie :
Une facilité scénaristique fait révéler pleins de trucs par un curé à Edie. Et miracle, elle ne ferme pas les yeux pour une fois. J’ai cru que Dave pouvait zigouiller quelqu’un devant elle et qu’elle ne prendrait pas Dave pour un meurtrier. La voilà à faire des recherches sur Dave Dash. Comme si il n’avait pas pu mentir sur son prénom aussi. Et je crains qu’elle « oublie » pendant deux ou trois épisodes ce qu’elle pourrait découvrir sur Dave.
Pendant ce temps-là, Karen doit cuver son vin et Bob et Lee se sont rappelés qu’ils n’ont pas le droit d’apparaitre plus d’une fois tous les 6 épisodes. Dommage de foirer autant le mystère de la saison qui partait franchement bien pourtant.
Bref, 4,5/10
La note est plus mauvaise même si l’épisode n’est pas plus mauvais que le précédent. C’est juste que d’épisode en épisode, à ne rien faire, la série s’enfonce un peu plus à chaque fois.