Ce natif de Smederevska Palanska (SER) restera comme un exemple de gâchis incroyable.
Cet attaquant de poche, surnommé « El Atomo », débute sa carrière au Mladost Gosa, l’équipe de sa ville. Il évolue en 3e division serbe mais son talent vaut mieux que cela. Il n’échappe pas aux recruteurs de l’Etoile Rouge de Belgrade qui le signent en 1994, à l’âge de 17 ans.
à la lutte avec Kastendeuch.
Il y restera 5 ans pour 24 buts en 89 matches. Sa vivacité impressionne, il aime prendre les couloirs, est comparé à Overmars. Il y gagne 1 titre de champion (1995) et fait le triplé 95,96,97 en Coupe.
Le Real de Madrid parie sur la jeunesse et la fougue de Perica. Il est transféré à Bernabeu en 1999. 2 ans. 2 ans de galère pour 14 apparitions et aucun but marqué. La concurrence est rude, le travail difficile. Il rechigne et peine à se mettre au niveau. Il est titulaire, puis remplaçant et finalement il ne joue plus.
Sa présence dans l’effectif madrilène lui offre le titre de champion d’Espagne 2001 et la super Coupe d’Espagne.
A la fin de cette même saison, il quitte le club mais personne ne veut de lui. Il s’entraîne seul, 6 mois durant, avant de signer au FC Kaiserslautern en janvier 2002. Un contrat d’1 an et 2 ans d’option. Mais encore une fois, il ne fait pas l’affaire.
Milorad Kosanovic, son coach à Belgrade, le prend sous son aile et le fait signer en Chine en Janvier 2003. Ognjenovic portera les couleurs du Dalian Shide. 2 Matches en 6 six mois pour l’ex-petit prodige serbe.
Le Dynamo Kiev l’enrôle en aout. Là encore, la misère. 2 matches en 1 an et demi, mais comme il est dans l’effectif, le championnat et la coupe sont pour lui.
Il signe ensuite, début 2005, en deuxième division française, au SCO d’Angers. 7 apparitions et toujours rien.
En mai 2006, notre triste voyageur pose ses valises en Malaisie, au Selangor (dernier de sa ligue), pour 6 mois.
En décembre 2006, il revient en Europe et s’engage avec Ergotelis pour 1 an et demi. 26 matches, 3 buts.
La saison 2008-2009 se fera sans lui. Pas de club.
Il reprend du service en juillet 2009 en revenant chez lui, en Serbie. Il évolue actuellement sous les couleurs du FK Jagodina.
FK Jagodina
Voilà donc le périple de Perica Ognjenovic, 32 ans, un des meilleurs espoirs européens de sa génération, passé à côté de sa carrière.
Ognjenovic aura porté 8 matches le maillot national et disputé une phase finale de Coupe du Monde en 1998.
Il aura cotoyé les plus grands, gagné des titres. Certains diront qu’il aura eu une belle carrière. D’autres qu’il a été là au bon moment.