Ils sont prêts à tout pour choisir le sexe du futur bébé, et tellement prêt à tout que la pratique est en passe de devenir un véritable commerce. On connaissait la tragédie de la Chine ou de
l'Inde ( certains villages du Punjab ne voient naître que 500 filles pour 1000 garçons). Alors que la loi de bioéthique est en passe d'être revisée en France, retour sur ce commerce des embryons
triés à l'étranger.
Aujourd'hui ce
sont près de la moitié des cliniques américaines qui offrent le choix du sexe du bébé: la pratique se démocratise. Comment peut-on choisir ? Ils utilisent des tests à embryon. Autrement dit, les
futurs parents profitent des tests utilisés pour détecter des anomalies génétiques, pour choisir le sexe de leur futur enfant. On l'appelle également le diagnostic préimplantatoire. Il fut un
temps où on préférait le garçon pour succéder sur le trône ou ue fille pour récupérer la dot du mariage. aujourd'hui, ça n'a plus rien à voir, c'est la quête du bébé parfait.
Les femmes axent maintenant leur priorité sur leur carrière, et fondent une famille de plus en plus tard. La moyenne d'âge de la 1ère maternité des femmes modernes est retardé de 3,6 ans de plus
comparativement aux 36 dernières années, passant de 21,4 ans en 1970 à l'âge de 25 ans en 2006. D'où ce besoin de contrôler la naissance, puisqu'il n'y aura probablement qu'un enfant de prévu au
compteur. Si al pratique est interdite au Canada et dans la plupart des pays d'Europe, elle est autorisée aux Etats-Unis, à Chypre ou tolérée en Grèce. Ce sont ces positions laxistes qui créent
ce tourisme procréatif, moyennant un chèque de 3500 à 7000 euros.
Etude du Parisien.fr sur la loi française:
linkEn France, choisir le sexe de son bébé est interdit. Sauf dans les cas où il existe un risque génétique lié à l’appartenance à un certain sexe. Déterminer le sexe d’un embryon , au moyen d’un diagnostic préimplantoire, peut être utile pour éviter certaines maladies héréditaires comme l’hémophilie ou la dystrophie musculaire de Duchenne, qui ne touchent que les garçons.
« Mais, parfois, à la fin du parcours du combattant de certains parents, une fois qu’on a éliminé les embryons malades et qu’il reste
plusieurs embryons des deux sexes, on leur demande ce qu’ils veulent », avoue un médecin.
L’autre méthode de sélection du sexe, par choix des spermatozoïdes, est aussi interdite, même si, selon certains spécialistes, les arguments contre son autorisation ne devraient pas tenir très
longtemps.
Autres dérives:
-la britannique Elizabeth Buttle, enceinte de son 12ème enfant à 62 ans
-la roumaine Adriana Iliescu, mère à 67 ans
-l'indienne Omkari Panwar, enceinte de jumeaux à 70 ans.