Pour autant, comme j'avais dit hier, je ne suis pas convaincu que le parti majoritaire, quand j'avais 23 ans au sortir de l'an 2000, m'aurait donné une investiture RPR pour une élection cantonale aussi gagnable que celle du fiston Sarkozy. Mon nom n'a pas fait l'histoire récente de mon pays...
Quoi qu'il fasse, sera t'il toujours critiqué ? Souvenons nous David Martinon quand même, et souvenons nous de...
Ce genre de foutage de gueule et de belle trahison, oui, ce n'est pas anodin. Oui, ça peut être critiquable.
Pour l'instant, on ne peut malheureusement pas dire que le parcours de Jean Sarkozy soit irréprochable. Trahison pour son premier fait d'arme politique : il a 21 ans. Cadeau de la part du parti de papa d'une investiture, et par là même d'un canton.
Qui que l'on soit, quand on ne fait rien de critiquable, on n'est pas critiqué. Donc ne renversons pas les rôles : Jean Sarkozy n'est d'aucune manière que ce soit une "victime". Nous pataugeons à 100 à l'heure dans l'indécence la plus totale, n'en rajoutant pas en plaignant, en plus, le conseiller général de 23 ans.
Même si ce dernier n'est peut être pas conscient de la maladresse de sa défense... Comme le dit Nicolas, le pire est sans doute qu'il y croit vraiment quand il dit : "J’ai conscience que le fait de m’appeler Sarkozy rend les choses plus difficiles, comme le prouve les violentes attaques personnelles dont je fais l’objet depuis le début.."
J'espère simplement que cet acte, qui marquera le début de la fin du sarkozysme, permettra l'émergence d'une droite un peu plus décente, respectable, populaire. Parce pour l'instant, si c'est Feydeau pour les uns, on passe quand même pour des cons devant la face du monde. C'est désespérant...