C'est la série des marche arrière. Après le jeune Jean Sarkozy qui décide de jeter l'EPAD, pardon l'éponge, c'est au tour d'un big boss de la télé française de claquer la porte.
Serial Zappeur vous parlait déjà de la guerre des nerfs made in TF1. Voici qu'elle connait un dénouement plus rapide que prévu avec la démission d'Axel Duroux de son poste avant même d'être confirmé comme directeur général délégué. 4 petits mois et puis s'en va... Mais pourquoi ?
C'est le Figaro qui donne l'information ce matin : depuis l'arrivée de M.Duroux en septembre, les relations avec Nonce Paolini étaient tellement mauvaises que Martin Bouygues a dû venir jouer les arbitres. Sauf que, face à un pilier du groupe Bouygues (comment ça je l'ai déjà faite ?), habitué de la Tour du Point du Jour, le transfuge de RTL n'a pas fait le poids.
La faute à une guerre des égos à un moment où les choix stratégiques de la chaîne sont cruciaux : baisse de la part d'audience de la Une, toujours leader mais de plus en plus chahutée par M6 notamment, qui a eu le culot de piquer à Jean-Michel Larqué le match de barrage France-Eire. De l'Eire, de l'eire, voilà ce qui a manqué à Axel Duroux qui a voulu prendre sa place de numéro un "bis" là où Nonce Paolini avait pris l'habitude de tout assumer seul.
M6 justement, parlons-en, puisque ça doit doucement rigoler au dernier étage de l'avenue Charles de Gaulle. Axel Duroux, ex de RTL et donc de RTL Group, maison mère de Métropole Télévision, était arrivé chez TF1 bien plus tard que prévu, son ancien employeur l'obligeant à respecter un préavis qui a été un véritable boulet aux pieds. En effet, Axel Duroux était sensé sauver la Une de la débacle, en empoignant sa télécommande mais vous avez déjà vu Zorro arriver trois heures après la bataille ?
Reste maintenant à savoir qui viendra seconder Nonce Paolini dans sa tentative de maintenir le navire à flot. Un équipier qui saura en tout cas qui est le capitaine...