Les coquilles Saint-Jacques étant réapparues en douceur sur ma table il y a quelques jours je ne peux pas m'empêcher de vous faire profiter de ma deuxième version de la saison.
Un mariage classique s'il en est qui peut être comme chaque fois décliné en entrée ou en plat et qui ferait un beau repas pour dimanche prochain, à moins que vous ne le réserviez aux fêtes qui finalement approchent à grands pas.
Pour l'instant, dans mon viseur et avec une impatience que je contiens mal, il y a le 2 ème salon des blogs à Soissons. Par contre, le fait d'avoir déjà trouvé des catalogues de jouets pour Noêl dans ma boîte à lettres (ils ne sont pas en retard comme vous pouvez le constater!) m'oblige à réaliser que Noël, c'est dans deux mois! Si vous avez la chance de trouver des coquilles (la saison bat son plein) à un prix raisonnable, n'hésitez pas. Vous en achetez suffisamment et une fois parées, vous les congelez vous même. Elles seront excellentes et vous ne profiterez subirez pas la hausse inévitable du mois de décembre!
Version n°2 pour la saison 2009-2010 vous savez bien que ma quête des coquilles Saint-Jacques ne s'arrêtera pas aujourd'hui!
Samedi, je retourne au marché et bien entendu, mon caddie est prêt à en accueillir d'autres!
COQUILLES SAINT-JACQUES RÔTIES, MORILLES CREMEES ET CROUSTILLES DE PAIN
Facile
Préparation: 10 mn si les noix de Saint-Jacques sont prêtes
Cuisson: 10-12 mn
Pour 4 personnes:
12 à 16 noix de Saint-Jacques selon la taille
1 échalote finement émincée
20-25 morilles sèches
3 càs de crème fraîche
1 petit blanc de poireau (6-7 cm de long)
4 petites tranches de baguette rassise pas trop minces
2 noisettes de beurre (1 + 1)
1 càc d'huile d'olive
Sel et poivre du moulin
Les morilles:
Faire tremper les morilles dans de l'eau tiède pendant quelques heures (ou toute la nuit éventuellement).
Les égoutter soigneusement et garder l'eau de trempage après l'avoir filtrée pour éliminer les impuretés.
Faire fondre l'échalote dans le beurre pas trop chaud. Lorsqu'elle est transparente, ajouter les morilles coupées en 2 ou 3 morceaux si elles sont grosses, les arroser avec une partie du jus de trempage et laisser mijoter pendant quelques minutes, jusqu'à ce qu'il ne reste pratiquement pas de liquide. Assaisonner, ajouter la crème, donner un bouillon pour que la crème épaississe. Garder au chaud.
Le blanc de poireau:
Pendant la cuisson des morilles tailler le blanc de poireau en bâtonnets et cuire dans une cuillerée d'eau jusqu'à ce qu'il soit tendre, l'égoutter et l'ajouter aux champignons en même temps que la crème.
Le pain croustillant:
A la poêle, avec la noisette de beurre restante, faire dorer les tranches de pain, réserver.
Les noix de Saint-Jacques:
Chauffer vivement l'huile d'olive de façon à saisir les noix de Saint-Jacques environ 1 minute (ou un peu plus selon convenance) de chaque côté.
Dressage:
Dresser les morilles à la fondue de poireaux au milieu de l'assiette à l'aide d'un cercle, arroser d'un peu de jus crémé, ajouter les Saint-Jacques en les calant bien sur les champignons, retirer le cercle précautionneusement et piquer la croustille entre les fruits de mer.
Décorer éventuellement avec quelques gouttes de sauce.
Le pain croustillant apporte un croquant et des notes grillées qui s'accordent bien avec le goût de sous-bois un peu fumé et le crémeux des morilles à la saveur fine et délicate des Saint-Jacques.
Je me demande si un jour je me lasserai de ces coquillages? Je ne crois pas ou alors ce sera dans bien bien longtemps! Et vous, est-ce que ça vous lasse?
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Dans mon index des Saint-Jacques, cette fois-ci, j'ai tiré au sort celles que j'avais présentées l'année dernière à Soissons et aussi celles-là, si simples et si bonnes dans leur "bouillon" de châtaignes.