Allons, allons. Le fils du prince renonce donc. De son propre chef (celui de l’Etat).
Bien sûr, l’élection avec 8% de moins qu’habituellement à Poissy où se présentait une Star du petit écran, montrait qu’au pays de l’inique, se faire élire à Droite devenait périlleux… cette victoire fade, cela n’a pas joué …
Bien sûr, de tout le pays, traduite sur tout le Net, dans les quartiers, les commerces, les lieux de travail… la montée d’un écoeurement total d’une France où, selon le père-président, on n’obtient rien selon sa naissance… cette montée nauséeuse n’a pas joué …
Bien sûr, les remous des militants de droite, sympathisants, élus de base (souvent contre leurs ténors obligés d’abonder dans le sens du chef …) qui ont entendu leurs voisins, leurs électeurs se demander quelle était cette république où des jeunes ne trouvaient aucun stage alors qu’un gosse sans diplôme était pistonnée pour un emploi à 8.500 euros nets mensuels… non, ces remous n’ont pas joué …
Non. Chez les Sarkozy on a le sens de la responsabilité. Pas celui de l’humilité. A tel point, que le fils choisit de stopper sa candidature en son âme en conscience. On le croit. Le père-président avait juré qu’à travers lui, fils de “sans diplôme” propulsé à la tête d’un établissement de premier plan, c”était lui qu’on visait. On le croit.
Mais les Français morflent et en ont sans doute marre de cette république monarchique, népotique, cavalière avec les régles, boursouflée d’arrogance et prompte à raconter n’importe quoi, tant de mesures qui ne voient jamais le jour, tant de rangaines qui laissent le pays dans un climat et une situation de plus en plus critiques…
Le président monarque a donc reçu une claque. Le népotisme, pour un temps, fait recul. Ouf. Il était temps…