Autant vous dire que tout le monde n'est pas d'accord sur ce sujet brûlant (je vous conseille de podcaster l'émission pour en savoir plus). Selon un autre intervenant, la baisse des rendements et les changements dans le travail de la vigne, depuis les années 1970, jouent aussi un rôle dans l'évolution du profil des vins, globalement plus concentrés en alcool.
Contrairement à des pays comme l'Australie, où le vin est dominé par quatre firmes, 140 000 personnes produisent du raisin pour le vin en France, ce qui est déjà un gage de diversité. Autre spécificité hexagonale, notre façon de définir les vins en fonction d'un terroir et non d'un cépage, comme c'est le cas dans les autres pays producteurs. Et de citer l'Alsace, l'exception qui confirme la règle avec ses vins de cépage : riesling, gewurztraminer… Au Chili ou en Argentine, qui cultivent certains de nos cépages par grande chaleur, les vignes sont recouvertes d'un filet pour les protéger du soleil et l'on désalcoolise le vin, choses interdites en France. Bref, un débat passionné sur un sujet sulfureux !
Photo : Un cep de vigne à Paris, photographié en juillet dernier. Destin tragique… pour une liane frileuse de nature !