L'indice français perd -1,35 % et n'a réussi à limiter les dégâts que grâce au rebond de Wall Street qui a largement prolongé sa progressoin en seconde partie de séance pour terminer en
hausse de 1,33 % à 10 081,31 points.
Le regain de la volatilité se confirme donc un peu aujourd'hui → Bourse - Europe : retour de la volatilité ?
La surprise est venue de l'indice des indicateurs avancés qui était attendu en hausse de 0,8 % en septembre.
Avec une hausse de 1 % et 80 % des composantes positives (sauf pour les permis de construire et la moyenne des heures travaillées dans l'industrie manufacturière) le marché s'est orienté à la hausse
après un 6 ème mois de hausse assez solide, suivant cette donnée statistique qui le place dans l'absolu à un plus haut de 2 ans à 103,5.
Une telle hausse semestrielle n'a pas été enregistrée depuis 1983.
Les résultats trimestriels de Travelers (+7,66 % avec un résultat net multiplié par 4) de 3M ou de McDonald's ont
débouché sur des comptes meilleurs que prévus à nouveau pour l'essentiel.
On notera que l'agence de notation Moody's place sous perspective négative la note de crédit de BNP Paribas. La banque reste une des mieux notées au monde mais l'acquisition de certaines branches
de Fortis diminue son profil de risque.
Par ailleurs, la banque indique avoir réalisé un trimestre record en matière de crédit immobilier.
→ De même, Moody's indique avoir maintenu sa perspective stable sur la notation des USA à "AAA" mais entrevoit la possibilité à un horizon de 3 à 4 ans la perte éventuelle de cette
notation sous le coup de la dégradation des finances publiques dans le cas où celles-ci ne devaient pas connaître d'amélioration. A suivre avec la présentation des prochains budgets.
Aucune réaction notable n'a été enregistrée sur les marchés en relation avec cette annonce notamment sur le GRI.
Pour mémoire : ci-dessous évolution depuis la guerre du différentiel entre les recettes fédérales (en noire) et les dépenses (en rouge)
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