j'ai bénéficié il y a 5 ans d'un outplacement illimité dans un des -supposés- meilleurs cabinets de Paris (méthodologie américaine).
Les consultants sont restés aussi passifs qu'à l'ANPE, même si leur prestation était mieux enrobée : aucune mise en relation. Nous étions leur fonds de commerce et nous avons effectivement justifié leur poste pendant plusieurs mois.
Cette prestation a coûté à l'entreprise qui m'a licenciée 20% de mon salaire annuel, pous alléger sa conscience :-)
Le contrat dit "illimité" s'est quand même terminé sous prétexte que j'ai retrouvé 2 CCD de 7 et 5 mois.
Pour ses statistiques, le cabinet nous a déclarés "repositionnés" alors que nous sommes toujours en recherche.
Je dis "nous" parce ce qu'un certain nombre de quinquas, difficiles à replacer en CDI étaient dans le même cas que moi.
L'an dernier, le Pôle Emploi m'a proposée d'être accompagnée par un prestataire extérieur à qui j'ai posé une question : "me mettrez-vous en relation avec des recruteurs potentiels ?" C'était non bien sûr, donc j'ai refusé : je ne serai plus le fonds de commerce de ces gens.
C'est la raison pour laquelle j'ai témoigné sur France 3 : il n'y a pas lieu d'opposer accompagnement public et privé mais de CHANGER LA NATURE DE L'ACCOMPAGNEMENT qui doit cesser de n'être qu'une écoute compatissante pour passer à une offensive terrain .