Les analyses ordonnées par la réouverture du dossier Villemin viennent de livrer leurs premiers résultats. Deux empreintes ADN, une masculine et une féminine, ont pu être isolées sur des courriers envoyés à l'époque à différents membres de la famille Villemin par le corbeau qui les harcelaient. Cette découverte va-t-elle enfin permettre d'éclaircir ce mystère vieux de 25 ans ? On peut l'espérer même si par le passé de nombreuses "nouvelles pistes" se sont révélées n'être que des impasses.
Selon Jean-Marie Beney, le procureur général de la cour d'appel de Dijon (Côte d'Or), l'ADN masculin a été retrouvé sur une lettre envoyée par le corbeau à Albert Villemin, le grand-père de Grégory, en juillet 1985. L'ADN féminin se trouvait, pour sa part sur le timbre de ce courrier.
L'exploitation de ces nouveaux éléments va demander d'effectuer des comparaisons entre ces empreintes génétiques et celles des différents protagonistes de l'affaire. Selon des fuites, il ne s'agirait pas de l'ADN de Christine et Jean-Marie Villemin. Pour l'heure, l'exhumation du corps de Bernard Laroche, soupçonné à l'époque d'être impliqué dans l'enlèvement du garçonnet, n'est pas envisagée.
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