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Sauf que jusqu'ici, jusqu'à cette saison 6 maudite, la plongée dans les dorures hollywoodiennes, les jeux de coulisses d'un cynisme impayable, les tractations entre agents (Ari Gold: on a pas encore fait mieux comme personnage), les décisions de studios qui dépensent des milliards comme nous des cennes noires, les projets de films qui volètent partout comme des mouches noires faisaient plus que largement avaler la pilule.
Et vue la fin de la saison 5 (Gus Van Sant ET Martin Scorsese y faisaient les caméos les plus jouissifs de l'histoire de la télé américaine), la 6 s'annonçait encore plus excitante. Mais voilà: rien. La saison 6 n'est qu'un exemple de grosse paresse sans invention, sans imagination, sans travail. Du gruau instantané quand on voulait une tarte aux pommes. Certes, les guest s'y ramassent encore comme des feuilles mortes (Jay Leno, 50 Cent, Mark Wahlberg - producteur de la série -, Zac Efrib, Matt Damon et Bono), certes, le toc luxueux de l'usine à rêves est encore partout, mais l'impression d'un phénoménal gâchis, d'un grand rien fait à la va-vite, reste vive. Et sans intrigue, on voit très bien les limites des talents d'acteurs de plusieurs... Je voulais du porn, on m'a donné Bleu nuit.