Les métiers de l’art de vivre à la parisienne
Restaurants, grands hôtels, traiteurs, pâtissiers ... La ville regorge d’adresses dont la liste ne cesse de s’allonger de mois en mois. La tendance actuelle est à la prolifération d’établissements qui se situent entre les commerces de moyenne gamme et ceux des grands noms de la gastronomie ou des palaces parisiens. Ces nouvelles adresses, qui cherchent à séduire, suivant leur concept une clientèle raffinée ou plutôt bobo chic misent beaucoup sur leur image. Des candidats qualifiés et d’un professionnalisme irréprochable dans les domaines techniques de l’hôtellerie : cuisine, service de salle, employés d’étage, pâtisserie ... ont, s’ils savent se vendre, de belles opportunités de carrière. De même, les architectes d’intérieur, décorateurs, fournisseurs de matériaux luxueux et écologiques, ont des carnets de commandes bien remplis et sont en recherche de candidats ambitieux et prêts à s’investir dans des projets extrêmement précis. Dans les restaurants à la mode qui suivent des tendances quasisaisonnières, des candidats jeunes, souriants et dynamiques peuvent trouver un emploi s’ils collent à l’image de l’établissement qu’ils convoitent.
Les métiers de bouche plus traditionnels
Remontons le temps ... Paris, dans les années 50. Une multitude de petits magasins s’alignent dans les rues commerçantes, proposant des produits variés, frais, à une clientèle fidèle. Les bouchers sont dans la profession de père en fils, comme les boulangers ... Paris, dans les années 2000, le tableau est sensiblement différent. Les petits commerces ont disparu laissant place à des agences immobilières, des sandwicheries ou des boutiques de prêt-à-porter. Après les réactions des riverains à la disparition inquiétante des commerces de bouche, les politiques de quartiers se sont mobilisées pour la réimplantation et la sauvegarde des « petits commerces » dans tous les arrondissements de la capitale. Cependant, les candidats à la reprise de métiers de bouche traditionnels se font rares et les commerces restants peinent à recruter. Ils orientent le plus souvent leur recherche de candidats vers les écoles d’alternance, solution la plus adaptée pour la formation à ce type d’emploi. De nombreuses opportunités d’emploi se trouvent dans ces secteurs.