Lors d'une conférence de presse l'auteur en a remis une couche affirmant : « Il y a des incompréhensions, des résistances et des vieilles haines » ajoutant « Je suis une personne qui provoque des anticorps chez beaucoup de personnes, mais cela m'est égal. Je continue de faire mon travail ».
L'écrivain a même qualifié la Bible de « manuel des mauvaises moeurs » expliquant : « Dans la Bible, on trouve de la cruauté, de l'inceste, de la violence en tout genre, des carnages. Cela est incontestable. Mais il a suffi que je le dise pour susciter cette polémique ». Il a ajouté : « Le Dieu de la Bible est vindicatif, rancunier, mauvais et indigne de confiance ».
De son côté l'épiscopat, estime que Saramago mène une « opération de publicité » en s'appuyant sur la Bible et en la décriant. Il ajoute que l'auteur offense ainsi les catholiques, révèle l'AFP.
L'auteur a surenchéri en affirmant : « le droit de réfléchir appartient à chacun d'entre nous » et a pointé du doigt « l'intolérance des religions organisées ». Enfin, il a avoué : « On dit de moi parfois que je suis courageux. Peut-être le suis-je parce qu'il n'y a plus d'inquisition. Il est vrai que je m'appuie sur la liberté d'expression ».
Le prochain livre de Saramago sur un sujet totalement différent a-t-il indiqué lors de cette conférence de presse en espérant qu'il ne soulèvera pas une telle polémique.