Un même journal, un même jour, deux éditorialistes, et deux opinions contraires, l’une contre l’autre pour le surge afghan.
L'Amérique d'Obama est totalement paumée, et c'est un doux euphémisme que de le répéter. Mais au moins il y a débat. On aimerait bien en France le quart du dixième de la même chose sur notre guerre en Afghanistan, l’assourdissant silence, comme on dit, n’étant perturbé, toute modestie oubliée, que par les articles de l’auteur de ces lignes dans Défense Nationale.
Et avant de s’extasier sur le retour du 4ème pouvoir aux Etats-Unis, n’oublions jamais que le New York Times, « embeddé » durant 8 ans dans la croisade anti-française, ne fut pas le moins virulent du temps de Bush. La presse américaine a tant à se faire pardonner qu’il lui faudra des décennies pour remonter sur un piédestal d’où seuls les idolâtres du Dieu-cargo américain ne l’ont pas encore descendue.