Finalement rien de très nouveau dans cette seconde journée à la SGDL, on était dans le consensuel entre gens qui sont par ailleurs en procès, Google, Le Seuil entre autres, en attendant la grande messe finale, le discours de Frédéric Mitterrand. La seule chose que j'ai retenue de la journée, c'est encore Charles Kermarec (Dialogues) qui a mis les pieds dans le plat, au confessional, en révélant les remises que lui consentent pour l'instant les différentes plateformes de distribution à savoir de maigres 25% (chiffre comme par hasard commun à toutes). On peut d'ailleurs se demander si ce n'est pas un accord tacite contraire aux règles divines de la concurrence. En tout cas, ce n'est pas comme cela que l'on va motiver les libraires à investir dans le numérique. Vendre des livres numériques en ce moment relève du sacerdoce. Voilà qui décidera peut-être François Maillot et sa librairie La Procure! On se demande d'ailleurs bien où vont les petits pains pour l'instant, pas chez les auteurs et chez les libraires en tous cas, c'est finalement bien ce que l'on peut retenir de ces deux jours.